MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
Le confinement, une aubaine de coronavirus
Chers compatriotes, chers amis, chers terriens, chers animaux, cher univers. Nous sommes aujourd’hui depuis environ 1 mois confinés, et c’est bien peu dire que de parler de ce que peut nous apporter le confinement aujourd’hui.
Dans le cas de certains, le confinement ou rester confinés veut dire que l’on peut sortir, se promener, vaquer à des occupations en nature, et pour d’autres cela signifie rester enfermé, chez soi, car le système immunitaire de leurs proches ou le leur ne permet aucun écart. La responsabilité individuelle prend le pas sur le collectif. Je tombe, tu tombes, il est donc évident qu’aujourd’hui pour certain, la sortie, même loisir, n’a simplement pas loisir d’exister.
En ce sens, et en voyant tous les gens se promener, sortir, les 160 voitures sur des lieux naturels, ou le non-respect des distances sociales me semble totalement surprenant, douloureux, pénible, car la responsabilité de chacun engendre l’enfermement d’autres, cette mise en cage fortuite, qui risque de durer si l’autre ne prend pas la mesure de ses actes envers autrui.
Cependant, si je prends la mesure inverse de la situation, car tout est paradigme, et prisme à travers lequel l’on observe une situation, je remarque que le changement, petit à petit s’opère. Certes pas chez tous, mais l’humain doté de ses 25’000 gènes et 50 Trillion de cellules est pour chaque individu unique, et autant l’on cherche l’unicité de l’ensemble, autant l’individu a son libre-arbitre.
Donc si j’applique le prisme inverse, et que j’accepte la situation comme telle, soit que je n’ai aucun contrôle sur les agissements des autres, et que chercher à forcer un changement en eux, serait créer une dissonnance énergétique en moi, car je lutte contre un mur, je ressens la colère, et je génère une situation qui crée en moi des remous, et de la douleur.
En décidant de prendre la tangente, et en me réjouissant, simplement, d’avoir du temps, de pouvoir en profiter pour lire, appendre, découvrir de nouvelles choses, j’éprouve de la joie. Je découvre que j’aime écrire, j’aime découvrir, je me passionne pour l’Epigénétique, pour l’hypnose, l’énergie quantique, et je teste sur mes proches. Je poursuis mon acte minimaliste dans mon tri de bureau, le tri de mes livres, ou de mes vêtements, ainsi que dans mes activités, car je fais ce que j’ai envie quand j’en ai envie. Ai-je envie de déjeuner à 11h, ou pas, de lire, ou pas, de développer une activité ou pas… je prends la totale mesure de ce que je fais, ou ne fais pas.
Bien entendu, tout cela a un coût, car je suis indépendant, et tout ce que je pratique se fait habituellement avec des gens, tant des soins que la photo, ou l’enseignement, et tout ceci est tombé au point mort. Entrant dans la case des oubliés de la crise, je peux me révolter, hurler, lancer des pétitions, ou je peux simplement accepter que je n’ai pas de contrôle sur cela, que je ne vais pas mettre un couteau sous la gorge des instances politiques qui font ce qu’elles peuvent, malgré les oubliés, les immuno-déprimés, le corps médical et les indépendants.
Donc mes choix me permettent de me sentir libre, libre de tout horaire, mais au fond de moi je sais, que chaque minute que je passe en confinement me rapproche de qui je suis vraiment, car je n’ai rien à devoir à personne, je peux simplement évoluer, à mon rythme, être présent pour mes proches qui le requièrent et développent l’échange d’amour. Je réalise qui me manque, qui ne me manque pas, qui j’ai envie d’appeler, et le fait que j’aime énormément avoir du temps pour moi, simplement être seul avec moi-même. Chose que je détestais auparavant, car je m’ennuyais, je me demandais ce que faisaient les autres, et je chassais l’activité pour combler mon ennui.
Aujourd’hui certes je fais, j’agis, mais j’ai appris à ressentir ces agissements. Si j’éprouve de la tristesse je le dis, si j’éprouve de la colère je le dis, et si j’éprouve de la joie également je le dis, mais je sais qu’en le disant cela sort et je peux passer à autre chose, sans remuer, sans ressasser, sans tergiverser midi à 14 heures, j’apprends à me recentrer sur moi-même.
Le confinement a du bon. Il permet de réfléchir à nos modes de consommation, tant d’activités, de biens, que de gens. De ramener l’utile à l’agréable. Et si aujourd’hui était le dernier jour de notre vie, serions nous heureux de le vivre ainsi ? Comment le ferions nous ? Personnellement, j’appellerai mes proches, leur dire que je les aime, et je poursuivrais ma journée, profitant pleinement pour moi, et c’est un ressenti merveilleux que de se libérer des “devoirs” pour pouvoir mieux désirer sans vouloir.
Rester confiné confronte chacun à ses démons, si tant est qu’il ose s’en approcher, et révéler simplement ce qu’il ressent, ce qui vibre en lui. Aujourd’hui en tant qu’individu j’aide les autres en étant confiné, j’aide les proches malades, j’aide le système de santé, et je désire plus que tout voir l’humain retrouver sa place dans l’humanité, non pas au haut de la chaîne alimentaire comme l’on aime à le croire, car nous avons le même nombre de gènes qu’une souris blanche, mais à égale position, interconnecté, mélangé, part d’un tout que nous créons.
Etre confiné nous rappelle l’importance du bruit des oiseaux, des arbres, de la nature, cette connexion que nous recherchons, ces ressources intérieures, et cela me rappelle que la vie est en nous, à chaque instant, et que l’on peut se réjouir, être triste ou simplement être observateur de la merveille qu’est le fait de simplement exister.
Aujourd’hui, je poursuis mon développement énergétique, hypnotique, quantique et épigénétique, tout en me laissant de l’espace méditatif pour permettre à mon environnement intérieur de poursuivre son exceptionnel travail d’existence et de création.
Je vois la joie, les chants, l’humanité, les musiciens, les artistes, les gens des voiries, les médecins, et chacun en soit comme un héro, simplement car il fait partie d’un tout, nous faisons partie d’un grand tout. Les découvertes liées au coronavirus comme celles de pouvoir détecter des secousses sismiques plus petites, voir l’everest depuis l’inde, des animaux dans les villes, et l’aide internationale entre les pays, et l’aide entre les individus, au dela de l’argent, bien au delà. Des bonjour, des rires, des pleurs, de l’humour, de l’amour… l’humain a maintenant le challenge de se repositionner au niveau de toutes les espèces, non pas pour se rabaisser, mais pour y voir sa vraie place, celle qui fait que comme chaque espèce peut permettre à l’autre d’exister, l’humain avec toutes ses connaissances et compétences, peut se mettre au service de la planète et des espèces, et non plus se complaire à se considérer un Apex.
Ainsi, le confinement permet la vie, permet la création, et permet la co-création de la planète.