MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
L’ego caché dans nos Possessions
Et si, dans la plus pure harmonie de l’univers, se cachait l’Ego dans nos possessions ? Paradigme intéressant dont je me suis fait la réflexion hier suite à une discussion avec une collègue hypnothérapeute.
Vous voyez, tout ce qui nous entoure, finalement, ne nous permet pas de vivre, car pour vivre en réalité nous avons besoin de notre corps, respirer, manger, un toit, les fameux besoins fondamentaux de la pyramide de maslow.
Donc partant de cet aspect de cette pyramide qui va comme suit :
- Besoin Physiologiques
- Besoin de sécurité
- Besoin d’appartenance
- Besoin de reconnaissance
- Besoin d’accomplissement de soi
Sa théorie nous montre les différentes étapes, et pourtant, j’ai en moi cette petite voix qui me dit que le besoin de reconnaissance est celui qui mérite aujourd’hui un peu d’attention. Car la reconnaissance, c’est ce besoin d’être vu, aimé, reconnu, et quand bien même cette pyramide le place avant le besoin d’accomplissement de soi, je crois qu’il crée un ralentissement de l’accomplissement de soi.
Je m’explique, si j’ai besoin d’être reconnu, par mes pairs, parents, amis, famille, proches, collègues, c’est que je ne m’accepte pas avec mon idée, pleinement, pour qui je suis et ce que je fais là. Ensuite, c’est un système économique et social qui entre en jeu, car avoir besoin de reconnaissance avant de s’accomplir, signifie que je dois aller chercher à l’extérieur cette reconnaissance, par des diplômes, formations, biens matériels, la peur du manque, et ça alimente un égo, ou une bulle de l’égo, avant de pouvoir m’accomplir et là… C’est particulièrement inquiétant, car ça signifie que sans reconnaissance, je n’accèderai potentiellement pas à l’accomplissement de soi qui est l’échelon au dessus.
Je pense que là, nous tenons un dogme dangereux qui a d’être revu, car il était peut-être vrai il y a des siècles de cela, mais aujourd’hui, si nous sommes qui nous sommes uniquement après être reconnus, nous ne sommes pas qui nous sommes, mais le miroir de la reconnaissance qui peut exploser à tout moment, et notre construction en même temps.
Ainsi, dans nos possessions, car il en est le sujet aujourd’hui, qu’en est il ? Eh bien, si vous faites le tour de tout ce que vous possédez, dans vos placards, armoires, tiroirs, cave, galetas, garage, locaux de stockage, etc. et que vous vous posez ces questions simples et potentiellement douloureuses :
- En quoi cela m’apporte de la reconnaissance ?
- En quoi est ce que j’existe, ou je nourris une version passée de moi en gardant ces objets?
- En quoi est-ce que ces objets nourrissent une image de moi que je ne suis plus?
Vous voyez, cette réflexion m’est venue car je pars, je décide d’ouvrir une nouvelle brèche dans ma réalité, une bifurcation, un nouveau chemin, et quand j’étais dans mes cartons, à réduire encore, à trouver de la complexité à lâcher mes biens matériels, j’écrivais à une confrère qui m’a dit :
Et bien je dirais que si c’est un nouveau départ pour toi, 2 sacs feront l’affaire. Si ça n’est que ”transition ” et bien les 6 cartons seront bienvenus.
Christine Marescot
J’ai à ce moment là réalisé une nouvelle part de ce chemin vers soi, vers l’accomplissement de moi-même, afin de libérer ce besoin de reconnaissance. Et en quoi me direz vous est ce que j’avais un besoin de reconnaissance ? Eh bien j’ai un énorme sac de plongée que je trimballe avec moi, mon matériel personnel, et je pourrais me dire que c’est super de le garder, et en même temps, si je réponds honnêtement à ces 3 questions, ce matériel alimente le fait de mon égo de Master Instructor PADI, qui avais un centre de plongée, d’instructeur de plongée et plongeur DIR, et j’en passe.
Donc l’honnêteté commence en mon centre, accueillir cela fait grandir, c’est un bond, un grand saut à franchir. Car une fois la réflexion faite, il est bon de s’y plonger… et de franchir le pas de lâcher tout cela, ces possessions qui font qu’on est aimé, ou qu’un statut y est attaché, afin de pouvoir voguer librement vers qui nous sommes au fond de notre être.
Par conséquent, j’applique à cela ma méthode 1-2-3 et peux me séparer volontiers de cela, de matériel de grimpe, de camping, et d’autres biens matériels qui sont associés à des parts de moi, par l’expérience acquise, la valeur intrinsèque gisant dans la connaissance et la conscience, et qui seront toujours en moi, et pas représentées par ce matériel.
Tout ceci vient d’un magnifique chemin, du temps, de la réflexion, et si tu es intéressé par ces réflexions d’un retour à l’accomplissement de soi, il y a bon nombre d’articles ici qui peuvent te soutenir ou t’accompagner. Go for it !