MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Se déposséder pour se reconquérir

Tu t’imagines, tu vois la vie, tu sais, ces codes, ces cases à cocher que l’on nous vend depuis l’enfance. Mais oui, tu sais, fais des études, passe ton permis, un copain ou une copine, puis un job, un appartement, peut-etre une maison, un animal de compagnie, le mariage, un enfant, là on te dit, deux ? si tu te lances dans deux, on te demandera.. à quand le troisième ? Puis viennent les petits-enfants, et j’en passe. Et si, tout ceci était un programme qui n’a aucun sens pour certains, et qu’il serait bon de se déposséder pour se reconquérir.

Comment se déposséder ?

L’idée de se déposséder c’est de faire un chemin de réflexion sur soi, une grosse introspection, sur les codes qui nous conviennent ou ceux qui ne nous conviennent pas. C’est peut-être accueillir nos imperfections, et nous offrir une table rase, selon nos codes, nos envies.

Il n’y a donc pas d’âge pour cela, ça peut se faire dès l’adolescence, l’âge adulte, et surtout, apprendre à se délester de notre besoin de posséder, d’avoir plus, de savoir plus, de faire plus, toujours plus, plus, plus, dans la checklist de la possession de notre âme, ou de l’amour de nous.

Il y a diverses manières de faire pour se déposséder, et ça commence par le matériel, moi j’ai commencé par un stylo et j’en suis actuellement à vivre dans un Dacia Duster aux Canaries, à prodiguer des soins à distance et à explorer la simplicité du rien, du vide, de l’inconnu.

Ensuite, viennent les relations sociales, et parfois la plus complexe peut-être la famille. Je ne dis pas que tous doivent se déposséder de leurs relations sociales, mais certaines ont besoin d’être libérées, remerciées, et bloquées afin de retrouver ses marques. Est-ce un manque d’amour ? Non, clairement pas, par contre cela pose le cadre de la non-redevabilité des actes de nos parents ou de nos actes. Nul n’est redevable de rien, quelque soit la situation, et malgré ce que la société ou nos codes tentent de nous inculquer.

Si une chose a été effectuée, offerte, donnée, transmise, c’était le cadeau, et il n’est pas de retour obligatoire, ni d’etre redevable, car ça, ça n’est pas de la reconnaissance.

Une fois les relations, les biens dépossédés, on réalise souvent qu’avec le peu que l’on a, c’est déjà beaucoup. Personnellement, j’en suis à 4 sacs à dos, et vous me direz peut-être que c’est car je vis dans mon Duster que ça semble beaucoup, mais en même temps, as t’on besoin de choses qui ne nous servent pas, ou qui font partie d’une autre vie, d’un autre moment, d’un autre aspect qui ne résonne plus actuellement ?

Se reconquérir

Une fois ce chemin de dépossession effectué, et ça se fait comme un oignon, il est bon de passer par son âme, son être, qui l’on est, ceci par un travail de thérapie. Cela peut-être tout d’abord par de l’EFT, du coaching, ou comme je le pratique, de l’hypnose, auto-hypnose, méditation et soins énergétiques, tout en s’offrant ce cadeau de se libérer de nos parts “briques” de notre sac à dos.

Nous pouvons ainsi explorer les codes établis, ceux qui ne nous n’avons pas souhaité, ceux auxquels nous avons réagi depuis des années, et ceux qui créent en nous des vibrations dissonantes. C’est un peu une forme de chemin de compostelle, une redécouverte de nos énergies, de nos vibrations, de nos envies.

Il faut savoir qu’en faisant ce chemin de se reconquérir, nous libérons encore, nous dépossédons encore, car nous déposons ici et là des parts identitaires, des parts de notre égo, et réorganisons notre propre cadre de vie, afin de pouvoir observer différemment ce qui nous est offert.

Se reconquérir, c’est s’offrir la vacuité, c’est s’offrir ces moments à soi, peut-être un jour, une semaine, libre de toute attache, enfants, famille, amis, travail, téléphone portable. C’est s’offrir l’inconfort de penser, de ressentir, c’est s’ouvrir à la vie, à la beauté de qui nous sommes.

Se réinventer

Comme notre vie, l’univers, et les énergies, nos états sont cycliques, et nos réalisations également, ainsi, nous allons escalader la montagne, peler l’oignon, découvrir d’autres couches, de la transparence, de nouveaux aspects. Explorer une forme de nudité, tant physique, matérielle, identitaire que psychologique, et ça, ce que je peux vous dire, c’est que c’est vraiment intéressant.

Personne n’est préparé à l’inconnu, et pourtant nous le vivons tous les jours. Nous souhaitons, avons des désirs, des envies, et du contrôle sur ce qui doit se produire, comment ça doit se produire, et avec qui. Nous swipons, les gens, relations, jobs, activités, car nous sommes des monogames en série, des zappeurs inconditionnels. Nous croyons dur comme fer que nous sommes différents, et pourtant, qu’est ce qu’on mange, y’a quoi à la télé, on fait quoi ce soir, et j’en passe fait partie du quotidien de bien des gens, et des familles.

Un gros “je ne sais pas, et je m’en fiche, ça sera juste” est une belle réponse à l’inconnu, celui de la seconde qui suit, du jour qui suit, de la vie qui suit. Est ce que ça veut dire ne rien faire pour se réinventer ? Non, clairement pas, mais ça veut dire aller avec ce que l’on ressent, notre alignement, notre coeur, et nos envies, celles du moment, de l’instant.

Se réinventer, c’est oser être le champ des possibles, c’est découvrir notre âme, c’est nous ouvrir à ce que nous n’avons jamais osé, car nous avons déposé nos croyances, limites, dépendances, incongruences, et autres facteurs externes lors de notre chemin thérapeutique vers nous.

Vivre simplement, vivre pleinement

Cet oignon, ces expériences, ces aventures ne sont pas anodines, certaines vont bousculer, car quand l’on chemine, l’on se transforme, nous déplaçons des pièces dans la conscience, et certaines personnes ne sont pas prêtes à voir ces pièces se déplacer, ces cordes bouger, et cet ancien monde se dissoudre, ou s’effondrer comme un château de cartes.

Dans le retour à soi, à la simplicité de la vie, parfois on ne fait rien, rien du tout, on explore le fait de respirer, de voir le soleil, de manger, de revenir aux besoins primaires de maslow, et en même temps, cela nous offre à nouveau l’ouverture à notre esprit, à nôtre coeur, aux manques, ou aux envies, et à ce qui nous inspire, dans la simplicité.

Une fois dépossédé, reconstruit, réinventé, nous accédons à un autre état d’être. Très souvent incompréhensible à ceux qui n’ont pas fait ce chemin, et il n’y a ni bon, ni mal à cela. Nous ne sommes pas dans l’apologie ou le dogme de cette dépossession, ni de celle de devoir faire comme nous. Nous faisons cela pour nous, pas contre l’autre, ni pour l’autre… juste pour nous. Ainsi, nous apprécions également ce fossé qui peut se creuser, et les nouvelles rencontres que cela va nous offrir, afin de nous aligner à de nouvelles énergies.

Nous retrouvons goût à des choses simples, des choses complexes, à la saveur de l’instant, à la joie pure de l’existence, tout en sachant que la vie est faite de hauts et de bas, et qu’ils font partie des choses sur lesquelles nous surfons, plus facilement, sans accroche, sans animosité, car ils sont la vie, simplement.

Une tranche de vie…

Je suis arrivé à FuerteVentura, après cette magnifique grippe, crise de guérison, qui est encore en cours de libération, pas à pas, et j’ai pris un cours de surf aujourd’hui. Pour certains c’est simple, pour ma part, c’était un chemin, de m’offrir ce retour à l’eau, cette reconnexion, accepter également de ne pas arriver à me lever, accepter la complexité du sport, les muscles qui font mal, et me dire que je souhaite y arriver, juste pour le plaisir, sans dogme ou obligation.

Ensuite, côté confort matériel, j’avoue que je pourrais rajouter quelques éléments de confort à ma vie en SUV, par exemple, en effet, trouver un van au lieu du SUV. Ca ne changerait pas ma problématique qui est un apprentissage du cheminement.

Donc une solution intermédiaire serait de me trouver un coffre de toit, des barres, histoire de poser mes sacs à dos, restructurer, et avoir plus d’espace dans “ma maison sur roues”, pour la rendre plus confortable. Je sais également que le temps fera son affaire, soit parce que je décide d’investir dedans, soit parce que je décide de faire un peu de bricolage pour me permettre ce confort, petit à petit.

La suite du cheminement nous met face à nos parts qui se transforment. Ainsi j’ai passé par de jolis soins énergétiques, et par des interactions humaines qui m’ont également montré, si je n’avais pas encore compris, que l’amour de soi, l’amour tout court, ne provient que de nous-même, et que, si nous nous laissons affecter par ce que pensent, disent ou écrivent les autres à notre propos, en les blâmant, les jugeant, ou en nous blâmant ou jugeant, nous sommes encore en chemin.

Ainsi, c’est une exploration de soi, de l’amour, de la vie, de l’espoir, et du non-attachement qui nous est offert sur ce chemin de dépossession, reconquête, et réinvention de soi, et, convaincu de la beauté du parcours, des rencontres, et de ce que l’on laisse derrière, je ne puis que le recommander à chacun d’entre nous.

Et vous, la reconquête de vous-même, vous en êtes ou ?

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L’ego caché dans nos Possessions

Et si, dans la plus pure harmonie de l’univers, se cachait l’Ego dans nos possessions ? Paradigme intéressant dont je me suis fait la réflexion hier suite à une discussion avec une collègue hypnothérapeute.

Vous voyez, tout ce qui nous entoure, finalement, ne nous permet pas de vivre, car pour vivre en réalité nous avons besoin de notre corps, respirer, manger, un toit, les fameux besoins fondamentaux de la pyramide de maslow.

Donc partant de cet aspect de cette pyramide qui va comme suit :

  • Besoin Physiologiques
  • Besoin de sécurité
  • Besoin d’appartenance
  • Besoin de reconnaissance
  • Besoin d’accomplissement de soi

Sa théorie nous montre les différentes étapes, et pourtant, j’ai en moi cette petite voix qui me dit que le besoin de reconnaissance est celui qui mérite aujourd’hui un peu d’attention. Car la reconnaissance, c’est ce besoin d’être vu, aimé, reconnu, et quand bien même cette pyramide le place avant le besoin d’accomplissement de soi, je crois qu’il crée un ralentissement de l’accomplissement de soi.

Je m’explique, si j’ai besoin d’être reconnu, par mes pairs, parents, amis, famille, proches, collègues, c’est que je ne m’accepte pas avec mon idée, pleinement, pour qui je suis et ce que je fais là. Ensuite, c’est un système économique et social qui entre en jeu, car avoir besoin de reconnaissance avant de s’accomplir, signifie que je dois aller chercher à l’extérieur cette reconnaissance, par des diplômes, formations, biens matériels, la peur du manque, et ça alimente un égo, ou une bulle de l’égo, avant de pouvoir m’accomplir et là… C’est particulièrement inquiétant, car ça signifie que sans reconnaissance, je n’accèderai potentiellement pas à l’accomplissement de soi qui est l’échelon au dessus.

Je pense que là, nous tenons un dogme dangereux qui a d’être revu, car il était peut-être vrai il y a des siècles de cela, mais aujourd’hui, si nous sommes qui nous sommes uniquement après être reconnus, nous ne sommes pas qui nous sommes, mais le miroir de la reconnaissance qui peut exploser à tout moment, et notre construction en même temps.

Ainsi, dans nos possessions, car il en est le sujet aujourd’hui, qu’en est il ? Eh bien, si vous faites le tour de tout ce que vous possédez, dans vos placards, armoires, tiroirs, cave, galetas, garage, locaux de stockage, etc. et que vous vous posez ces questions simples et potentiellement douloureuses :

  • En quoi cela m’apporte de la reconnaissance ?
  • En quoi est ce que j’existe, ou je nourris une version passée de moi en gardant ces objets?
  • En quoi est-ce que ces objets nourrissent une image de moi que je ne suis plus?

Vous voyez, cette réflexion m’est venue car je pars, je décide d’ouvrir une nouvelle brèche dans ma réalité, une bifurcation, un nouveau chemin, et quand j’étais dans mes cartons, à réduire encore, à trouver de la complexité à lâcher mes biens matériels, j’écrivais à une confrère qui m’a dit :

Et bien je dirais que si c’est un nouveau départ pour toi, 2 sacs feront l’affaire. Si ça n’est que ”transition ” et bien les 6 cartons seront bienvenus.

Christine Marescot

J’ai à ce moment là réalisé une nouvelle part de ce chemin vers soi, vers l’accomplissement de moi-même, afin de libérer ce besoin de reconnaissance. Et en quoi me direz vous est ce que j’avais un besoin de reconnaissance ? Eh bien j’ai un énorme sac de plongée que je trimballe avec moi, mon matériel personnel, et je pourrais me dire que c’est super de le garder, et en même temps, si je réponds honnêtement à ces 3 questions, ce matériel alimente le fait de mon égo de Master Instructor PADI, qui avais un centre de plongée, d’instructeur de plongée et plongeur DIR, et j’en passe.

Donc l’honnêteté commence en mon centre, accueillir cela fait grandir, c’est un bond, un grand saut à franchir. Car une fois la réflexion faite, il est bon de s’y plonger… et de franchir le pas de lâcher tout cela, ces possessions qui font qu’on est aimé, ou qu’un statut y est attaché, afin de pouvoir voguer librement vers qui nous sommes au fond de notre être.

Par conséquent, j’applique à cela ma méthode 1-2-3 et peux me séparer volontiers de cela, de matériel de grimpe, de camping, et d’autres biens matériels qui sont associés à des parts de moi, par l’expérience acquise, la valeur intrinsèque gisant dans la connaissance et la conscience, et qui seront toujours en moi, et pas représentées par ce matériel.

Tout ceci vient d’un magnifique chemin, du temps, de la réflexion, et si tu es intéressé par ces réflexions d’un retour à l’accomplissement de soi, il y a bon nombre d’articles ici qui peuvent te soutenir ou t’accompagner. Go for it !

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15 cartons et un retour à mon être

Avoir, posséder, s’identifier à ses possessions, ou à ses dépossessions, à son travail, ses amis, son argent, sa voiture, ses connaissances, ou quoi que ce soit d’autre, une drôle de perspective quand nous considérons que l’on naît nus, et que l’on retourne à la terre dépouillés de notre propre enveloppe corporelle. C’est de ce constat que m’est venu aujourd’hui cette réflexion de meaning my life, et comment faire un retour à mon être au travers d’environ 15 cartons.

Toi qui me lis, ça va peut-être te paraitre totalement dingue, perché, ou congruent, et quelque soit l’avis que tu porteras sur cet article, tu auras raison, il sera juste pour toi, car l’essence de ce parcours est un retour à son être, à soi, revenir “à la maison” d’une certaine manière, et chacun aura son chemin.

Pourquoi 15 cartons?

Déjà, ça, y’a des chances que ça te fasse marrer, car 15 cartons, ou 16, en gros, c’est la tare pour mon Dacia Duster qui est mon véhicule actuel. Je peux stocker l’équivalent de 15 cartons et de quelques sacs à dos dedans, et c’est tout. Après, le reste, ça nécessite du stockage, un autre véhicule et une autre logistique.

A ça on peut se dire, mais euh, pourquoi ? tu comptes déménager ? tu comptes bouger ? Et je répondrai que je ne sais pas pour sûr ou je vais aller ou bouger pour le moment. J’ai parlé de Vanlife, de digital Nomadisme au travers des diverses activités que j’ai pu pratiquer durant ma vie, ou de voyage. Je ressens le besoin de la mer, de la simplicité, du voyage, du nomadisme au fond de mon être depuis des années, et là, c’est une forme de retour à mon être.

L’objectif est donc de réfléchir à chaque objet de mon appartement, de ma maison. Sa raison d’être auprès de moi, avec la gratitude d’avoir eu la chance de posséder comme de ne rien posséder, car ce n’est fondamentalement pas important.

De 220 m2, à 140m2, à 70m2 à je ne sais pas… en gros 15 cartons

J’ai souvent voyagé, parcouru quelques pays, vécu en Espagne, en France, en Suisse, et bougé au gré des métiers, rencontres, de la famille, des enfants, des projets, de mes envies et de ce que la vie m’a mené à découvrir. J’ai également parfois oublié mes propres envies, choisissant certains endroits pour ne pas “aller trop loin” ou “par respect familial”, et tous ces choix étaient ce qu’ils étaient, je n’ai aucun regret et apprécie chaque chose qu’ils m’ont appris.

Force de déménagements, de choses accumulées, de besoin d’avoir par envie, et par peur du manque, j’ai entassé, multiplié, eu des beaux objets et des plus simples, a pléthore comme bien des gens dans notre société occidentale dont les moyens le permettent.

Depuis quelques années, comme vous l’avez suivi, j’ai passé en mode de réduction, de minimalisme, non pas seulement le matériel, mais aussi l’émotionnel, spirituel, social, professionnel, afin de me reconnecter à la simplicité de “tout passe, même ça” et à un retour à mon être, à ce “meaning my life” afin d’y poser le sens qui me semble juste pour moi (et qui pourrait être totalement différent pour chacun de nous, avec un grand respect pour cela).

Réduisant, donnant aux oeuvres de charité, à des gens qui en ont besoin, jetant ce qui était abimé, je réalise maintenant que bien des placards, tiroirs, armoires, sont vides chez moi, et ça peut sembler étrange, mais bien entendu, je ne manque de rien, et ne me dis pas “purée si j’avais ça” matériellement (hormis le van peut-être, mais là, ça deviendrait un logement, ma maison, mon bureau).

Facile ou difficile ?

Sincèrement, là, je fais une séparation entre mes 15 cartons et ce que j’ai dans ma maison. Est ce que j’aurai plus que 15 cartons chez moi actuellement ? Oui, clairement.

Est ce que j’aurai besoin de ce surplus ? Potentiellement. Mais je réalise que ce que je vais laisser ici, peut se trouver ou je vais. Je parle de meubles, d’une lampe, d’une chaise, d’une table à manger etc. Symboles d’une vie, d’une relation, d’un lieu, d’un métier, sont ils tant nécessaires qu’ils doivent parcourir des kilomètres pour me suivre ? Clairement NON.

Il est donc un peu complexe de voir les 15 cartons actuellement, mais je sens que ce que je garde fais sens pour moi. Par exemple, au niveau mix du pro/perso, Je n’ai pas plongé depuis longtemps, mais ressens encore le fait que mon matériel personnel soit encore à mes côtés, le jour J, il pourra être vendu ou transmis. Mon matériel photo va servir encore quelques projets personnels, et le matériel professionnel pour les soins également à ce jour.

Je garde selon mes envies, je liquide les doublons, et sais qu’une planche à repasser, et autres objets du quotidien ici seront aisément soit trouvable en 2ème main, soit superflus.

Je poursuis donc ce processus de réduction, réutilisation, transmission, don, voir de vendre si ça dépasse 100CHF (sinon, mon temps et ma légèreté d’être passe devant)

Se déposséder pour se reposséder

Par ce chemin de dépossession, je retrouve la simplicité. le plaisir d’emprunter un livre sans le posséder, de recréer des liens, de profiter de la simplicité d’un sourire, d’un moment sur une terrasse, de pieds dans l’eau, d’amitiés, de complicité avec des échanges avec des amis ou la famille et principalement avec les enfants.

En faisant cela, je ne peux plus m’identifier à mes biens, à mon compte en banque, à mon job, car j’ai tellement exploré diverses facettes de l’être au travers les métiers d’informaticien, de graphiste, de moniteur de plongée, de prof de fitness, de photographe, et là dans les soins avec l’hypnose et les soins énergétiques que rien ne me définis.

Complexité des employeurs qui ne savent pas ou mettre les gens qui ne rentrent pas dans une case, et pourtant, essentiel chemin qu’est celui que je vois se tracer, sans savoir où il va me mener, ni quand, ni comment, mais que je sais nécessaire et si essentiel pour moi, et par ce biais pour d’autres. En faisant le vide, je me réalise, je m’explore, et je me permet de libérer mon agenda afin de pouvoir profiter de la simplicité du regard sur le monde.

Et tes meubles alors ?

Comme je le disais, je ne vais pas transporter des meubles d’un coté à l’autre du monde, que ce soit dans un van ou en nomadisme, et il est clair que, les petits éléments qui me seront très personnels me suivront. Cela peut-être sous forme de cadres, de photos, d’une ou deux lampes, de bibelots, etc. Et le reste n’a pas grande importance, quand bien même j’ai vraiment énormément de gratitude et aime mon logement actuel. En prenant le minimum, j’ai 4 chaises, donc 4 couverts, en mode BYOP, comme j’ai eu l’impression de faire, et pourtant… j’ai réalisé avec une année dans ce logement, que j’avais beaucoup quand même.

Et ce retour à l’être ?

Je réalise que dans ce chemin de retour à l’être, à ce que mon âme souhaite d’une certaine manière, c’est de réaliser que les possessions sont cruciales quand elles servent un bien commun. Cela peut-être pour apporter de la joie autour de nous, ou pour nous réaliser.

Se réaliser, c’est en d’autres mots, se mettre au service du monde, de l’humanité, non pas que par nos projets, par notre métier, mais par notre être, notre présence, notre allégement à une possession, afin de juste permettre à ceux qui seront sensibles à cela, de savoir que eux aussi, ils peuvent, qu’ils ne sont pas seuls.

L’exploration débutée il y a des années porte sur le fait que rien, rien ne me dématérialise, et en cela, tout un nouvel univers s’ouvre à mon champ des possibles.

Je peux être nu en pleine nature, sans avoir à boire, à manger, sans toit, sans possessions, sans métier, sans argent, que j’existe, je suis. Rien ne me définis, hormis le fait d’être, ici et maintenant, ou je suis et comme je suis, et en cela, j’apporte au monde un aspect, une facette, sans chercher à l’apporter, car tout simplement… Je suis.

Et la suite alors ?

La suite sera peut-être en van, peut-être nomade, je n’en sais rien, mais aujourd’hui j’explore cette dématérialisation des possessions afin d’explorer d’autres aspects de mon être, et de partager une vision de partage, d’humanité, de complicité, d’échange, de soins, de bien-être.

Libéré d’un dogme, d’une vision actuelle de la société, je ne suis pas attaché, donc par cela, je peux être libre d’une forme pensée… quand bien même parfois c’est compliqué, bien entendu, car cela va par vagues, de hauts, de bas, mais je poursuis avec joie cette exploration, menant à ce petit mais costaud … Meaning my life.

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Le vide est il plein?

En questionnant l’existence du plein, m’est venue la question du vide, qui n’existe que si il y a son contraire. Qu’en serait il de cette réflexion si le postulat devient : le vide est il plein? Et en ce sens, le plein est il vide ?

Dans cette démarche de minimalisme, afin d’appréhender ma vie sur un aspect différent de celui que j’ai vécu durant 43 ans, il me semble primordial d’aborder l’essence même de la vacuité, du vide, qui n’est pas vide mais void, et rempli au final de sa propre présence.

De ce fait, et je pense que si je ne vous ai pas encore perdu, cela ne va pas tarder, mais si, finalement, l’on se perd dans le vide, n’est pas là qu’on se remplit ? et qu’on réalise la force de notre propre existence ?

C’est pourquoi je me pose aujourd’hui cette question métaphysique que la conscience saura alimenter de la science, ou ne serait-ce simplement par la présence… Mais… mais, mais… si il y a présence… qu’en advient-il du vide ? car qui dit présence dit que le vide n’existe pas, car le vide est toujours plein de quelque chose. ne serait-ce que de vide, de sa propre existence.

Si tant est que l’option de faire le tri serait énergétique et permettrait d’accéder à un nouvel état d’être, que ce soit par l’esprit, par le matérialisme, par la spiritualité ou par toute autre forme… Serait il possible de faire le vide par le plein et le plein par le vide et réciproquement ou inversément ?

est-ce que ceux qui se nourrissent du vide des autres ne sont pas, à leur propre manière, en train de combler un vide par le vide des autres ? et comme deux identiques se repoussent,… vide + vide = plein, nous sommes dans de l’équation mathématique de base, l’addition… ajout de l’un et l’autre, qui au final permettent à deux êtres de se remplir, le temps de ne pas observer le vide avec un regard plein.

L’être se dit humain, afin de donner un genre, peut-être ne se suffit t’il pas à lui-même pour rester dans l’être, et ce besoin de remplir l’être d’autre chose que sa seule présence n’est elle pas simplement un signe de son besoin de se réaliser ? de se ré aliser ? d’exister à nouveau, au travers de l’autre afin de se percevoir, de percevoir son être, son âme, au travers d’un autre prisme ?

A la question de qui êtes vous… Je suis… y a t’il besoin d’ajouter quelconque substantif, qualificatif, descriptif ou énonciatif ? Dans la simplicité de la formule, Je Suis… !

Bien entendu, cela risque de surprendre, de choquer, de créer bon lot d’incompréhensions, mais au final, n’est-ce pas aussi simple que cela ? Je suis ! Si tant est qu’il y ait finalité au sein des dimensions, et que la fin n’est que le début, d’un cercle, d’une boucle, de ce qui est dans tous les plans, n’est on pas, simplement, sans autre ?

Et vous ? Où en êtes vous de votre cheminement sur votre propre minimalife, selon vos propres termes, vos aspirations, et ce lâcher prise permettant la présence dont vous faites honneur au monde par votre existence ?

J’hésitais à balancer “vous avez 3 heures” pour en faire marrer certains… d’autres moins, mais au final, le courage de la feuille blanche n’est il pas aussi exceptionnel que celui de la dépose conséquente de suites hiéroglyphique sur papier (recyclé s’il vous plait).

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