MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Sensiblement pareil, et pourtant

Il est question d’un départ, l’on pourrait croire à un nouveau départ, ou au même départ, voir à un faux départ, mais de ces trois, il n’en est pourtant rien. Et pourtant, c’est un départ, sensiblement pareil, mais différent.

Voyez vous, dans la quête de ma propre exploration, du fait du minimalisme, qui n’est qu’une piètre excuse pour trouver la raison, le “meaning my life” que j’explore depuis quelques années, et profondément depuis quelques mois.

J’ai débuté par un voyage depuis la suisse, et tout liquidé sur place, afin de partir vivre dans mon dacia duster, et ça, c’était le “grand départ” enfin c’est ce que je croyais.

Quelques mois se sont écoulés, et le temps passé dans mon véhicule était une belle exploration. J’entremêlait des cours de surf, puis de kitesurf, du temps sur la plage, prodiguer des soins énergétiques, et prodiguer des hypnoses à distance et en présence. des soins et séances de thérapie reçues également, et des rencontres humaines magnifiques. Tout cela, sans compter bien entendu les blessures, car la vie avait un plan, quand bien même je n’en avais pas conscience.

Voyez vous, en surfant, j’ai réussi à me casser un orteil 3 fois, oui 3 fois… puis le temps de plage, un autre orteil… 2 fois. Là, j me suis dit, y’a quand même un truc, et j’ai exploré la métamédecine, la réflexion sur les blessures psycho-somatiques, et j’en passe. Puis j me suis dit, j’ai envie de faire du kite-surf, Génial, on est a Fuerteventura, soleil, mer, conditions sublimes, j’y vais… je me lance.

Et si je vous disais que là, au moment ou je commence à bien kiffer le kite, j’écrivais un post après 4.5 mois ici, j me sens bien, je commence à prendre confiance, je me pète un petit doigt, qui n’est pas encore remis, et que 10 jours plus tard je finis dans des rochers avec le kitesurf, et que j’ai la main ouverte totalement, 10 points de suture et actuellement en phase de faire 6 semaines de récupération, rétablissement ?

Ce que ça a fait et changé ? 6 semaines, sans pouvoir se mettre à l’eau, ni aller à la plage pendant 1 mois, alors qu’on vit sur une île bordée de mer, de plages, de gens qui surfent, kitesurf, bodyboard, bronzent… Bin ça bouscule bien la vie qu’on imaginait avoir…

Bref, pour la faire courte, j’ai repris un logement, donc moi, mes sacs à dos, toutes mes affaires, se sont retrouvées dans un logement courte durée, empilés, entassés, car j’ai vidé la voiture entièrement afin de faire un peu de tri en passant.

La violence du retour entre 4 murs est surprenante. Chaleur, pas le son de la mer, pas le vent pour aérer tout le corps, rien de tout cela. Et pourtant, internet, électricité, douches, frigo… plein de commodités. Donc il y a bien entendu des avantages, c’est non négligeable.

Ce que j’en ai appris, mais il m’aura fallu 6 mois quand même… c’est que l’île avait un plan qui n’était pas le fun, surf, kite que j’imaginais. Non, non, car sinon, pourquoi le tout serait allé crescendo ? la casse avançait de plus en plus grave… quid de si je n’avais pas écouté ce signe à la main ouverte ? Je n’en sais rien, personne ne le sait, mais cependant, ce que je constate, c’est que depuis que j’ai décidé de me remettre à mon introspection, mon intériorité, des choses changent en moi, à l’extérieur, et partout.

Puis, s’en est suivi un décès, mon beau-père, départ en Bretagne, il était important pour moi d’y être, passer du temps avec ma belle-famille, les cousins, la cousine d’Isa, les enfants, et du monde sur place, et poursuivre un parcours de deuil que je n’avais pas complété dans le même temps. Un allez-retour qui m’a fait quitter l’île pour la première fois en 6 mois, un choc culturel avec le retour en france, de végétation également avec la verdure et la température, et énergétique, car chaque lieu a sa fréquence.

Je ne vous cache pas que cet allez-retour a été intense, et le retour également, temps de se réadapter à nouveau et faire ce chemin intérieur qui se poursuit le long d’une vie.

Aujourd’hui, il s’agit d’un nouveau saut quantique… car oui, je repars en suisse, mais ça n’est pas sans avoir campérisé mon duster un petit peu à l’aide de Thomas Mercier, un gars topissime sur l’île, aux multiples talents, un mec qui a fait le caméléon, et dont les histoires valent sa déconnade et ses compétences et sa simple présence.

Maintenant, c’est bien joli d’avoir campérisé, mais Olivier, t’en es ou de ton bordel ? Bin euh… j’ai donné un sac de fringues à Marcus pour son sac de frappe de boxe… j’ai viré qq trucs… Oui ok, t’es gentil, mais avec ce que t’as rajouté, t’es comment là ?

Bin à vrai dire, c’est un peu le chaos. J’ai toujours 3 sacs à dos, et j’ai maintenant de quoi organiser, ranger mes affaires dans mon Duster. Ce qui fait que j’ai trié un peu… et j’ai en tout cas 2 sacs dont le contenu ne me sert à rien, oui, à rien. Attaché à moi, là, comme une moule à son filet, et qui ne me sert pas plus que ça.

Tu sais, ce sont des sacs à dos, c’est quand même dingue, certains ont des valises, moi j’ai des sacs à dos, et si on prend la métaphore, elle est sacrément belle, ces sacs à dos, de souvenirs, de choses qu’on a, qu’on garde, qu’on porte, qui nous pèsent et dont on n’est pas prêts à se libérer ?

Bref, je crois que t’as compris le topo. Car même si tu vas chez un thérapeute, ne crois pas qu’il a tout réglé, ça serait un gros menteur égotique. Chacun a son chemin, ses affaires, ses briques et ses sacs à dos ou valises.

Donc l’étape suivante, c’est un retour en suisse, pendant 3 semaines, et une remontée et redescente sur 10 jours chacune, puis… une formation à la kundalini, afin de développer encore un peu plus mes perceptions et sensations, je me réjouis, t’imagine même pas.

Mais en attendant, ce départ est sensiblement pareil, et pourtant… Car j’ai une partie de moi qui ne souhaite pas partir, et une partie qui se réjouis d’y aller. Une part qui retourne en suisse comme on va en vacances, et une qui se dit : “La maison, c’est où?” et c’est ici, je le sens, en tout cas pour quelques temps, à fuerteventura.

Un retour à vivre dans la voiture, après 6 semaines en logement. Mais un retour à plat… et pas en travers, car j’ai équipé correctement. Un retour en été avec grandes températures, du monde en espagne, pas Chill de l’hiver sans personne.

Un retour en 3 étapes, genève, champéry, la Chaux-de-Fonds, ou je me réjouis de revoir ma fille, mes amis, la famille, et plein de gens que j’aime. Un peu comme je le faisais à Majorque, à Noël. Analogie intéressante de ce nouveau parcours, car c’est d’une île que je repars, pour revenir sur la terre ferme, naviguer, voguer à nouveau vers l’inconnu, comme me disais Carine, une amie qui a le mot juste, lors de ma première traversée.

Tout ceci pour te dire que l’inconnu, le renouveau, le nouveau départ, c’est tout le temps, c’est ici, maintenant, demain, hier, c’est chaque seconde. Se délester du passé, non pas du souvenir, mais de l’attache qui empêche d’avancer, afin d’ouvrir la porte à un renouveau. Explorer ton monde intérieur, tes perceptions, ta tristesse, ta joie, tes expressions d’amour, tes émotions, ça n’est jamais vain, et c’est une sublime aventure… c’est toujours un nouveau départ.

Meaning my life, par du minimalisme, par des transitions, des sauts quantiques, des voyages, des rencontres, c’est absolument magique, et si la vie met devant toi ce que tu pense être des obstacles, imagines toi simplement que ce sont juste, si tu étais un oiseau, des embranchements d’un labyrinthe dont toi seul est le héro, et dans lequel tu vas rencontrer de sublimes compagnons de route, certains vont bifurquer, d’autres vont partir, de nouveaux vont entrer, et au final, mis à part cela, un baluchon fera l’affaire au héro voyageur intrépide que tu es.

Allez, j te laisse, je file, suite à la prochaine aventure.

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

QUAND PEU SEMBLE DEJA TROP, DECONSTRUCTION INTERNE

Dans le processus du minimalisme, et du retour à prendre conscience de ses envies, donc des “en vie”, il est intéressant de questionner notre rapport aux biens, aux possessions. Comme vous le savez depuis un moment, c’est un peu le sujet de ce blog. Cependant, le sujet va plus loin que cela, il va creuser l’essence de qui l’on est, quand, au fond, il n’y a plus rien et que l’on est en partie déconstruit de qui l’on était. A quel moment Peu semble déjà trop.

Notre rapport aux biens matériels

Un aspect initial est notre rapport à la matérialité, aux biens matériels, et à la création de notre propre identité. Sommes nous qui nous sommes grâce à nos biens, nos possessions, notre voiture, notre compte en banque, notre métier et bien plus encore ?

Questionnons nous ensemble sur ce thème et sur l’évolution que l’on peut s’apporter par une dissolution de cette existence ou de cette identité basée sur des biens.

En vacances, ou en week-end, en randonnée, pic-nic, ou au bord du lac ou mer, il n’y a rien, le contenu d’un sac à dos, et pourtant, que ce soit seul face à l’immensité de la nature, ou en groupe, la qualité du lien, du moment, des échanges ou du silence nous apportent cet aspect nourricier nécessaire.

Une fois rentré chez soi, reconnexion à cette autre identité, celle des biens matériels, de notre existence, nous retournons à une forme de “metro, boulot, dodo”.

Et si, dans un cheminement existentiel, il y avait un autre moyen de se reconnecter au rien, à la non-identité, afin de déployer les 360° de qui nous sommes, et de percevoir, une forme de renouveau inaccessible lorsque nous sommes entourés de biens ?

Un processus de Detox sur tous les plans

Une detox n’est pas forcément une transition amusante, et pourtant elle est nécessaire. On parle de crise de guérison, de cheminement à soi, de déconstruction. Dans ces phases de déconstruction pour séparer nos identités de qui nous sommes, il est essentiel de comprendre que pour avancer, il est bon de vider, et pour vider, nous allons nous confronter à tout ce que nous ne souhaitons plus, afin de pouvoir le laisser partir, s’en libérer.

Ca pique parfois, même souvent. En se libérant de mes biens matériels, j’ai été confronté à la peur du manque, à la peur de ne pas avoir assez, et pourtant là, cela fait 6 semaines que je vis dans mon Dacia Duster, et des 4 sacs à dos et la table de massage, j’ai utilisé l’équivalent d’un seul sac à dos.

Au départ pas évident, puis dans les discussions, dire qu’on vit dans sa voiture, que vont penser les gens, s’imaginer, et finalement, réaliser que j’en ai absolument rien à foutre, et que je me retrouve à faire les choses que j’ai envie. à mon rythme.

En gros, mon envie, c’est de me connecter à la joie de prodiguer des soins, apprendre à surfer, vivre et me déplacer proche de la mer, surfer et être dans une simplicité totalement décomplexée, et me reconnecter aux gens, rencontres, qui viennent à moi naturellement, et créer ce projet philantropique essentiel à une évolution personnelle et du monde (à mes yeux).

Je me retrouve donc à prendre conscience que là, sur mes 4 sacs à dos, je n’utilise que l’équivalent d’un seul sac, un duffelbag. Incluant mes vêtements, ordinateur, micro, matériel de soins, appareil photo, et de la lecture ainsi qu’un journal.

Detox Digitale également

J’ai également pris le parti de repartir temporairement des réseaux, les comptes sont là, les publications automatisées ou publiées par d’autres, et je garde un canal différent. Telegram, pour poster quand j’ai envie, à mon rythme, à ma sauce, humainement, et aller à la rencontre de l’humain.

Cette detox est fascinante car elle offre une perspective différente, à nouveau, la peur du manque. poster, publier, écrire, régulièrement, jouer des algorithmes, et pourquoi ? La peur du manque… Eh oui, elle revient, car sans cela, on ne vends pas, on n’est pas vus, on n’existe pas… Sincèrement, comment faisaient les entreprises pendant 100 ans avant Internet, je me demande, vraiment, c’est stupéfiant, le monde devait être au chômage, tous ces bons à rien qui regardaient les vaches dans les champs sans travailler, bien entendu j’en ris, c’est ironique vous l’aurez compris.

Reconnexion au corps

Le corps est notre véhicule, et se reconnecter à nos sensations, à nos perceptions, à notre véhicule, et apprendre à l’aimer pour ce qu’il est, et pas pour ce qu’on aimerait qu’il soit. Cesser de se questionner sur notre poids, notre apparence, le fait de devoir le transformer pour qu’il soit aimable.

C’est en allant régulièrement bronzer, me laver, et me promener, totalement nu, sur des plages naturistes que j’ai exploré cette reconnexion au corps. Aussi surprenant que ce soit, des gens habillés et nus s’y promènent, et au départ, à nouveau, cet ego, ce mental qui vient en disant… que vont ils penser, un gars de 47 ans, célibataire, se promenant sur une plage, tout nu, ça doit être un pervers, un tordu. Tous ces questionnements permettant de transformer le corps et notre perception au corps en réalisant qu’on est nés nus, que gamins on était souvent nus à la plage, que c’était ok, et que soudain, le corps a été sexualisé, à un tel point que la nudité pour la nudité n’est plus acceptable, elle est sacrifiée sur l’autel du puritanisme, et de la peur d’être soi, sans artifices, sans fringues, sans choses, sans métier, sans rien… juste de la peau, et soi-même.

Face à face avec la réalité, à oser demander qu’on me mette de la crème dans le dos car je n’y arrive pas, faute à la souplesse actuelle, et un refus d’un groupe, comme si j’étais un gros tordu, et derrière, un vieux monsieur, puis un autre jour un jeune, dont la compagne était à côté, m’ont aidé aisément, sans autre questionnement que… ça cogne le soleil, c’est important de se protéger.

Que faire ensuite ?

Cela dépends de chacun, personnellement, j’ai cette envie de tout vider de mon fourgon Duster, et de refaire un passage complet de ces 4 sacs à dos, aller donner ce qui était important il y a 6 semaines et qui ne l’est plus. Sachant que si j’en ai besoin, l’univers fournira, la matière est disponible, et accessible.

C’est sur cette exploration que je vous laisse aujourd’hui, jour ou je vais m’offrir une planche de Surf, car oui j’ajoute des choses qui font sens, meaning my life n’est pas ne rien avoir du tout, mais avoir des choses qui font sens à un moment donné, pour se reconnecter à une forme de vie différente, et ainsi, dans la joie, je pourrais soutenir encore plus tous les projets que j’ai en tête, afin de vous apporter simplement un déclic, une étincelle… une EN VIE !

En explorant encore plus en profondeur l’art du rien, de me reconnecter à surfer, à découvrir des muscles de mon corps que je n’avais pas connu depuis longtemps, à explorer de nouvelles sensations, à revenir à l’échec, ou plutôt à chaque étape de réussite qui se construit pas à pas, j’intègre encore plus profondément que la vie n’est pas du tout ce qui nous est vendu par les médias, la presse, le monde, mais revient à la pureté de l’intention et à la volonté d’être au service d’autrui, en se connectant à sa joie profonde.

La suite, c’est la philantropie, c’est mélanger les gens, les genres, les statuts sociaux, les rangs et les rôles, et permettre à chacun de revenir à l’essence de soi, dans une déconnexion à toute forme d’identité, le temps d’une semaine, de workshops, oser affronter ses doutes, ses peurs, ses craintes, ses projets et revoir sa vie depuis un autre point de vue, une nouvelle part d’exploration de son être.

Ainsi, en vous disant, à bientôt, je vous laisse mûrir cette réflexion en vous, en votre être, sur cette joie ne dépendant de rien d’autre que vous, intérieurement, libérée de tout code, dogme, désir d’autrui de vous voir comme cela leur plairait, au détriment de qui vous souhaitez être, car cela vient piquer leurs propres blessures, celles de l’Âme, venue apprendre sur ce chemin.

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Se déposséder pour se reconquérir

Tu t’imagines, tu vois la vie, tu sais, ces codes, ces cases à cocher que l’on nous vend depuis l’enfance. Mais oui, tu sais, fais des études, passe ton permis, un copain ou une copine, puis un job, un appartement, peut-etre une maison, un animal de compagnie, le mariage, un enfant, là on te dit, deux ? si tu te lances dans deux, on te demandera.. à quand le troisième ? Puis viennent les petits-enfants, et j’en passe. Et si, tout ceci était un programme qui n’a aucun sens pour certains, et qu’il serait bon de se déposséder pour se reconquérir.

Comment se déposséder ?

L’idée de se déposséder c’est de faire un chemin de réflexion sur soi, une grosse introspection, sur les codes qui nous conviennent ou ceux qui ne nous conviennent pas. C’est peut-être accueillir nos imperfections, et nous offrir une table rase, selon nos codes, nos envies.

Il n’y a donc pas d’âge pour cela, ça peut se faire dès l’adolescence, l’âge adulte, et surtout, apprendre à se délester de notre besoin de posséder, d’avoir plus, de savoir plus, de faire plus, toujours plus, plus, plus, dans la checklist de la possession de notre âme, ou de l’amour de nous.

Il y a diverses manières de faire pour se déposséder, et ça commence par le matériel, moi j’ai commencé par un stylo et j’en suis actuellement à vivre dans un Dacia Duster aux Canaries, à prodiguer des soins à distance et à explorer la simplicité du rien, du vide, de l’inconnu.

Ensuite, viennent les relations sociales, et parfois la plus complexe peut-être la famille. Je ne dis pas que tous doivent se déposséder de leurs relations sociales, mais certaines ont besoin d’être libérées, remerciées, et bloquées afin de retrouver ses marques. Est-ce un manque d’amour ? Non, clairement pas, par contre cela pose le cadre de la non-redevabilité des actes de nos parents ou de nos actes. Nul n’est redevable de rien, quelque soit la situation, et malgré ce que la société ou nos codes tentent de nous inculquer.

Si une chose a été effectuée, offerte, donnée, transmise, c’était le cadeau, et il n’est pas de retour obligatoire, ni d’etre redevable, car ça, ça n’est pas de la reconnaissance.

Une fois les relations, les biens dépossédés, on réalise souvent qu’avec le peu que l’on a, c’est déjà beaucoup. Personnellement, j’en suis à 4 sacs à dos, et vous me direz peut-être que c’est car je vis dans mon Duster que ça semble beaucoup, mais en même temps, as t’on besoin de choses qui ne nous servent pas, ou qui font partie d’une autre vie, d’un autre moment, d’un autre aspect qui ne résonne plus actuellement ?

Se reconquérir

Une fois ce chemin de dépossession effectué, et ça se fait comme un oignon, il est bon de passer par son âme, son être, qui l’on est, ceci par un travail de thérapie. Cela peut-être tout d’abord par de l’EFT, du coaching, ou comme je le pratique, de l’hypnose, auto-hypnose, méditation et soins énergétiques, tout en s’offrant ce cadeau de se libérer de nos parts “briques” de notre sac à dos.

Nous pouvons ainsi explorer les codes établis, ceux qui ne nous n’avons pas souhaité, ceux auxquels nous avons réagi depuis des années, et ceux qui créent en nous des vibrations dissonantes. C’est un peu une forme de chemin de compostelle, une redécouverte de nos énergies, de nos vibrations, de nos envies.

Il faut savoir qu’en faisant ce chemin de se reconquérir, nous libérons encore, nous dépossédons encore, car nous déposons ici et là des parts identitaires, des parts de notre égo, et réorganisons notre propre cadre de vie, afin de pouvoir observer différemment ce qui nous est offert.

Se reconquérir, c’est s’offrir la vacuité, c’est s’offrir ces moments à soi, peut-être un jour, une semaine, libre de toute attache, enfants, famille, amis, travail, téléphone portable. C’est s’offrir l’inconfort de penser, de ressentir, c’est s’ouvrir à la vie, à la beauté de qui nous sommes.

Se réinventer

Comme notre vie, l’univers, et les énergies, nos états sont cycliques, et nos réalisations également, ainsi, nous allons escalader la montagne, peler l’oignon, découvrir d’autres couches, de la transparence, de nouveaux aspects. Explorer une forme de nudité, tant physique, matérielle, identitaire que psychologique, et ça, ce que je peux vous dire, c’est que c’est vraiment intéressant.

Personne n’est préparé à l’inconnu, et pourtant nous le vivons tous les jours. Nous souhaitons, avons des désirs, des envies, et du contrôle sur ce qui doit se produire, comment ça doit se produire, et avec qui. Nous swipons, les gens, relations, jobs, activités, car nous sommes des monogames en série, des zappeurs inconditionnels. Nous croyons dur comme fer que nous sommes différents, et pourtant, qu’est ce qu’on mange, y’a quoi à la télé, on fait quoi ce soir, et j’en passe fait partie du quotidien de bien des gens, et des familles.

Un gros “je ne sais pas, et je m’en fiche, ça sera juste” est une belle réponse à l’inconnu, celui de la seconde qui suit, du jour qui suit, de la vie qui suit. Est ce que ça veut dire ne rien faire pour se réinventer ? Non, clairement pas, mais ça veut dire aller avec ce que l’on ressent, notre alignement, notre coeur, et nos envies, celles du moment, de l’instant.

Se réinventer, c’est oser être le champ des possibles, c’est découvrir notre âme, c’est nous ouvrir à ce que nous n’avons jamais osé, car nous avons déposé nos croyances, limites, dépendances, incongruences, et autres facteurs externes lors de notre chemin thérapeutique vers nous.

Vivre simplement, vivre pleinement

Cet oignon, ces expériences, ces aventures ne sont pas anodines, certaines vont bousculer, car quand l’on chemine, l’on se transforme, nous déplaçons des pièces dans la conscience, et certaines personnes ne sont pas prêtes à voir ces pièces se déplacer, ces cordes bouger, et cet ancien monde se dissoudre, ou s’effondrer comme un château de cartes.

Dans le retour à soi, à la simplicité de la vie, parfois on ne fait rien, rien du tout, on explore le fait de respirer, de voir le soleil, de manger, de revenir aux besoins primaires de maslow, et en même temps, cela nous offre à nouveau l’ouverture à notre esprit, à nôtre coeur, aux manques, ou aux envies, et à ce qui nous inspire, dans la simplicité.

Une fois dépossédé, reconstruit, réinventé, nous accédons à un autre état d’être. Très souvent incompréhensible à ceux qui n’ont pas fait ce chemin, et il n’y a ni bon, ni mal à cela. Nous ne sommes pas dans l’apologie ou le dogme de cette dépossession, ni de celle de devoir faire comme nous. Nous faisons cela pour nous, pas contre l’autre, ni pour l’autre… juste pour nous. Ainsi, nous apprécions également ce fossé qui peut se creuser, et les nouvelles rencontres que cela va nous offrir, afin de nous aligner à de nouvelles énergies.

Nous retrouvons goût à des choses simples, des choses complexes, à la saveur de l’instant, à la joie pure de l’existence, tout en sachant que la vie est faite de hauts et de bas, et qu’ils font partie des choses sur lesquelles nous surfons, plus facilement, sans accroche, sans animosité, car ils sont la vie, simplement.

Une tranche de vie…

Je suis arrivé à FuerteVentura, après cette magnifique grippe, crise de guérison, qui est encore en cours de libération, pas à pas, et j’ai pris un cours de surf aujourd’hui. Pour certains c’est simple, pour ma part, c’était un chemin, de m’offrir ce retour à l’eau, cette reconnexion, accepter également de ne pas arriver à me lever, accepter la complexité du sport, les muscles qui font mal, et me dire que je souhaite y arriver, juste pour le plaisir, sans dogme ou obligation.

Ensuite, côté confort matériel, j’avoue que je pourrais rajouter quelques éléments de confort à ma vie en SUV, par exemple, en effet, trouver un van au lieu du SUV. Ca ne changerait pas ma problématique qui est un apprentissage du cheminement.

Donc une solution intermédiaire serait de me trouver un coffre de toit, des barres, histoire de poser mes sacs à dos, restructurer, et avoir plus d’espace dans “ma maison sur roues”, pour la rendre plus confortable. Je sais également que le temps fera son affaire, soit parce que je décide d’investir dedans, soit parce que je décide de faire un peu de bricolage pour me permettre ce confort, petit à petit.

La suite du cheminement nous met face à nos parts qui se transforment. Ainsi j’ai passé par de jolis soins énergétiques, et par des interactions humaines qui m’ont également montré, si je n’avais pas encore compris, que l’amour de soi, l’amour tout court, ne provient que de nous-même, et que, si nous nous laissons affecter par ce que pensent, disent ou écrivent les autres à notre propos, en les blâmant, les jugeant, ou en nous blâmant ou jugeant, nous sommes encore en chemin.

Ainsi, c’est une exploration de soi, de l’amour, de la vie, de l’espoir, et du non-attachement qui nous est offert sur ce chemin de dépossession, reconquête, et réinvention de soi, et, convaincu de la beauté du parcours, des rencontres, et de ce que l’on laisse derrière, je ne puis que le recommander à chacun d’entre nous.

Et vous, la reconquête de vous-même, vous en êtes ou ?

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

L’ego caché dans nos Possessions

Et si, dans la plus pure harmonie de l’univers, se cachait l’Ego dans nos possessions ? Paradigme intéressant dont je me suis fait la réflexion hier suite à une discussion avec une collègue hypnothérapeute.

Vous voyez, tout ce qui nous entoure, finalement, ne nous permet pas de vivre, car pour vivre en réalité nous avons besoin de notre corps, respirer, manger, un toit, les fameux besoins fondamentaux de la pyramide de maslow.

Donc partant de cet aspect de cette pyramide qui va comme suit :

  • Besoin Physiologiques
  • Besoin de sécurité
  • Besoin d’appartenance
  • Besoin de reconnaissance
  • Besoin d’accomplissement de soi

Sa théorie nous montre les différentes étapes, et pourtant, j’ai en moi cette petite voix qui me dit que le besoin de reconnaissance est celui qui mérite aujourd’hui un peu d’attention. Car la reconnaissance, c’est ce besoin d’être vu, aimé, reconnu, et quand bien même cette pyramide le place avant le besoin d’accomplissement de soi, je crois qu’il crée un ralentissement de l’accomplissement de soi.

Je m’explique, si j’ai besoin d’être reconnu, par mes pairs, parents, amis, famille, proches, collègues, c’est que je ne m’accepte pas avec mon idée, pleinement, pour qui je suis et ce que je fais là. Ensuite, c’est un système économique et social qui entre en jeu, car avoir besoin de reconnaissance avant de s’accomplir, signifie que je dois aller chercher à l’extérieur cette reconnaissance, par des diplômes, formations, biens matériels, la peur du manque, et ça alimente un égo, ou une bulle de l’égo, avant de pouvoir m’accomplir et là… C’est particulièrement inquiétant, car ça signifie que sans reconnaissance, je n’accèderai potentiellement pas à l’accomplissement de soi qui est l’échelon au dessus.

Je pense que là, nous tenons un dogme dangereux qui a d’être revu, car il était peut-être vrai il y a des siècles de cela, mais aujourd’hui, si nous sommes qui nous sommes uniquement après être reconnus, nous ne sommes pas qui nous sommes, mais le miroir de la reconnaissance qui peut exploser à tout moment, et notre construction en même temps.

Ainsi, dans nos possessions, car il en est le sujet aujourd’hui, qu’en est il ? Eh bien, si vous faites le tour de tout ce que vous possédez, dans vos placards, armoires, tiroirs, cave, galetas, garage, locaux de stockage, etc. et que vous vous posez ces questions simples et potentiellement douloureuses :

  • En quoi cela m’apporte de la reconnaissance ?
  • En quoi est ce que j’existe, ou je nourris une version passée de moi en gardant ces objets?
  • En quoi est-ce que ces objets nourrissent une image de moi que je ne suis plus?

Vous voyez, cette réflexion m’est venue car je pars, je décide d’ouvrir une nouvelle brèche dans ma réalité, une bifurcation, un nouveau chemin, et quand j’étais dans mes cartons, à réduire encore, à trouver de la complexité à lâcher mes biens matériels, j’écrivais à une confrère qui m’a dit :

Et bien je dirais que si c’est un nouveau départ pour toi, 2 sacs feront l’affaire. Si ça n’est que ”transition ” et bien les 6 cartons seront bienvenus.

Christine Marescot

J’ai à ce moment là réalisé une nouvelle part de ce chemin vers soi, vers l’accomplissement de moi-même, afin de libérer ce besoin de reconnaissance. Et en quoi me direz vous est ce que j’avais un besoin de reconnaissance ? Eh bien j’ai un énorme sac de plongée que je trimballe avec moi, mon matériel personnel, et je pourrais me dire que c’est super de le garder, et en même temps, si je réponds honnêtement à ces 3 questions, ce matériel alimente le fait de mon égo de Master Instructor PADI, qui avais un centre de plongée, d’instructeur de plongée et plongeur DIR, et j’en passe.

Donc l’honnêteté commence en mon centre, accueillir cela fait grandir, c’est un bond, un grand saut à franchir. Car une fois la réflexion faite, il est bon de s’y plonger… et de franchir le pas de lâcher tout cela, ces possessions qui font qu’on est aimé, ou qu’un statut y est attaché, afin de pouvoir voguer librement vers qui nous sommes au fond de notre être.

Par conséquent, j’applique à cela ma méthode 1-2-3 et peux me séparer volontiers de cela, de matériel de grimpe, de camping, et d’autres biens matériels qui sont associés à des parts de moi, par l’expérience acquise, la valeur intrinsèque gisant dans la connaissance et la conscience, et qui seront toujours en moi, et pas représentées par ce matériel.

Tout ceci vient d’un magnifique chemin, du temps, de la réflexion, et si tu es intéressé par ces réflexions d’un retour à l’accomplissement de soi, il y a bon nombre d’articles ici qui peuvent te soutenir ou t’accompagner. Go for it !

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

15 cartons et un retour à mon être

Avoir, posséder, s’identifier à ses possessions, ou à ses dépossessions, à son travail, ses amis, son argent, sa voiture, ses connaissances, ou quoi que ce soit d’autre, une drôle de perspective quand nous considérons que l’on naît nus, et que l’on retourne à la terre dépouillés de notre propre enveloppe corporelle. C’est de ce constat que m’est venu aujourd’hui cette réflexion de meaning my life, et comment faire un retour à mon être au travers d’environ 15 cartons.

Toi qui me lis, ça va peut-être te paraitre totalement dingue, perché, ou congruent, et quelque soit l’avis que tu porteras sur cet article, tu auras raison, il sera juste pour toi, car l’essence de ce parcours est un retour à son être, à soi, revenir “à la maison” d’une certaine manière, et chacun aura son chemin.

Pourquoi 15 cartons?

Déjà, ça, y’a des chances que ça te fasse marrer, car 15 cartons, ou 16, en gros, c’est la tare pour mon Dacia Duster qui est mon véhicule actuel. Je peux stocker l’équivalent de 15 cartons et de quelques sacs à dos dedans, et c’est tout. Après, le reste, ça nécessite du stockage, un autre véhicule et une autre logistique.

A ça on peut se dire, mais euh, pourquoi ? tu comptes déménager ? tu comptes bouger ? Et je répondrai que je ne sais pas pour sûr ou je vais aller ou bouger pour le moment. J’ai parlé de Vanlife, de digital Nomadisme au travers des diverses activités que j’ai pu pratiquer durant ma vie, ou de voyage. Je ressens le besoin de la mer, de la simplicité, du voyage, du nomadisme au fond de mon être depuis des années, et là, c’est une forme de retour à mon être.

L’objectif est donc de réfléchir à chaque objet de mon appartement, de ma maison. Sa raison d’être auprès de moi, avec la gratitude d’avoir eu la chance de posséder comme de ne rien posséder, car ce n’est fondamentalement pas important.

De 220 m2, à 140m2, à 70m2 à je ne sais pas… en gros 15 cartons

J’ai souvent voyagé, parcouru quelques pays, vécu en Espagne, en France, en Suisse, et bougé au gré des métiers, rencontres, de la famille, des enfants, des projets, de mes envies et de ce que la vie m’a mené à découvrir. J’ai également parfois oublié mes propres envies, choisissant certains endroits pour ne pas “aller trop loin” ou “par respect familial”, et tous ces choix étaient ce qu’ils étaient, je n’ai aucun regret et apprécie chaque chose qu’ils m’ont appris.

Force de déménagements, de choses accumulées, de besoin d’avoir par envie, et par peur du manque, j’ai entassé, multiplié, eu des beaux objets et des plus simples, a pléthore comme bien des gens dans notre société occidentale dont les moyens le permettent.

Depuis quelques années, comme vous l’avez suivi, j’ai passé en mode de réduction, de minimalisme, non pas seulement le matériel, mais aussi l’émotionnel, spirituel, social, professionnel, afin de me reconnecter à la simplicité de “tout passe, même ça” et à un retour à mon être, à ce “meaning my life” afin d’y poser le sens qui me semble juste pour moi (et qui pourrait être totalement différent pour chacun de nous, avec un grand respect pour cela).

Réduisant, donnant aux oeuvres de charité, à des gens qui en ont besoin, jetant ce qui était abimé, je réalise maintenant que bien des placards, tiroirs, armoires, sont vides chez moi, et ça peut sembler étrange, mais bien entendu, je ne manque de rien, et ne me dis pas “purée si j’avais ça” matériellement (hormis le van peut-être, mais là, ça deviendrait un logement, ma maison, mon bureau).

Facile ou difficile ?

Sincèrement, là, je fais une séparation entre mes 15 cartons et ce que j’ai dans ma maison. Est ce que j’aurai plus que 15 cartons chez moi actuellement ? Oui, clairement.

Est ce que j’aurai besoin de ce surplus ? Potentiellement. Mais je réalise que ce que je vais laisser ici, peut se trouver ou je vais. Je parle de meubles, d’une lampe, d’une chaise, d’une table à manger etc. Symboles d’une vie, d’une relation, d’un lieu, d’un métier, sont ils tant nécessaires qu’ils doivent parcourir des kilomètres pour me suivre ? Clairement NON.

Il est donc un peu complexe de voir les 15 cartons actuellement, mais je sens que ce que je garde fais sens pour moi. Par exemple, au niveau mix du pro/perso, Je n’ai pas plongé depuis longtemps, mais ressens encore le fait que mon matériel personnel soit encore à mes côtés, le jour J, il pourra être vendu ou transmis. Mon matériel photo va servir encore quelques projets personnels, et le matériel professionnel pour les soins également à ce jour.

Je garde selon mes envies, je liquide les doublons, et sais qu’une planche à repasser, et autres objets du quotidien ici seront aisément soit trouvable en 2ème main, soit superflus.

Je poursuis donc ce processus de réduction, réutilisation, transmission, don, voir de vendre si ça dépasse 100CHF (sinon, mon temps et ma légèreté d’être passe devant)

Se déposséder pour se reposséder

Par ce chemin de dépossession, je retrouve la simplicité. le plaisir d’emprunter un livre sans le posséder, de recréer des liens, de profiter de la simplicité d’un sourire, d’un moment sur une terrasse, de pieds dans l’eau, d’amitiés, de complicité avec des échanges avec des amis ou la famille et principalement avec les enfants.

En faisant cela, je ne peux plus m’identifier à mes biens, à mon compte en banque, à mon job, car j’ai tellement exploré diverses facettes de l’être au travers les métiers d’informaticien, de graphiste, de moniteur de plongée, de prof de fitness, de photographe, et là dans les soins avec l’hypnose et les soins énergétiques que rien ne me définis.

Complexité des employeurs qui ne savent pas ou mettre les gens qui ne rentrent pas dans une case, et pourtant, essentiel chemin qu’est celui que je vois se tracer, sans savoir où il va me mener, ni quand, ni comment, mais que je sais nécessaire et si essentiel pour moi, et par ce biais pour d’autres. En faisant le vide, je me réalise, je m’explore, et je me permet de libérer mon agenda afin de pouvoir profiter de la simplicité du regard sur le monde.

Et tes meubles alors ?

Comme je le disais, je ne vais pas transporter des meubles d’un coté à l’autre du monde, que ce soit dans un van ou en nomadisme, et il est clair que, les petits éléments qui me seront très personnels me suivront. Cela peut-être sous forme de cadres, de photos, d’une ou deux lampes, de bibelots, etc. Et le reste n’a pas grande importance, quand bien même j’ai vraiment énormément de gratitude et aime mon logement actuel. En prenant le minimum, j’ai 4 chaises, donc 4 couverts, en mode BYOP, comme j’ai eu l’impression de faire, et pourtant… j’ai réalisé avec une année dans ce logement, que j’avais beaucoup quand même.

Et ce retour à l’être ?

Je réalise que dans ce chemin de retour à l’être, à ce que mon âme souhaite d’une certaine manière, c’est de réaliser que les possessions sont cruciales quand elles servent un bien commun. Cela peut-être pour apporter de la joie autour de nous, ou pour nous réaliser.

Se réaliser, c’est en d’autres mots, se mettre au service du monde, de l’humanité, non pas que par nos projets, par notre métier, mais par notre être, notre présence, notre allégement à une possession, afin de juste permettre à ceux qui seront sensibles à cela, de savoir que eux aussi, ils peuvent, qu’ils ne sont pas seuls.

L’exploration débutée il y a des années porte sur le fait que rien, rien ne me dématérialise, et en cela, tout un nouvel univers s’ouvre à mon champ des possibles.

Je peux être nu en pleine nature, sans avoir à boire, à manger, sans toit, sans possessions, sans métier, sans argent, que j’existe, je suis. Rien ne me définis, hormis le fait d’être, ici et maintenant, ou je suis et comme je suis, et en cela, j’apporte au monde un aspect, une facette, sans chercher à l’apporter, car tout simplement… Je suis.

Et la suite alors ?

La suite sera peut-être en van, peut-être nomade, je n’en sais rien, mais aujourd’hui j’explore cette dématérialisation des possessions afin d’explorer d’autres aspects de mon être, et de partager une vision de partage, d’humanité, de complicité, d’échange, de soins, de bien-être.

Libéré d’un dogme, d’une vision actuelle de la société, je ne suis pas attaché, donc par cela, je peux être libre d’une forme pensée… quand bien même parfois c’est compliqué, bien entendu, car cela va par vagues, de hauts, de bas, mais je poursuis avec joie cette exploration, menant à ce petit mais costaud … Meaning my life.

Diverger pour mieux être guidé

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Diverger pour mieux être guidé

Tu t’es peut-etre demandé quelques fois dans ta vie si ta voie était toute tracée, si ton chemin était celui que tu prenais, et si tu étais aligné avec tes choix. Pléthore d’informations, d’in-formations, moyen de te connecter aux informations que tu as en toi. Qu’en est il de passer du coq à l’âne dans ce cas ? Est ce que diverger pour mieux être guidé n’est pas parfois le chemin ?

Certains d’entre vous me connaissez personnellement, au travers de mes divers métiers, et je ne comprenais pas ce besoin intrinsèque de me réinventer régulièrement. Certains y voient de la résilience, et j’y vois une manière d’adapter mon chemin, de découvrir de nouveaux outils, et d’offrir ma vie au service de la planète tout en respectant mon essence.

si tant est qu’il puisse exister un chemin tracé, ou une voie à prendre, parfois il est important de se reconnecter à son être. Se libérer du mental qui réfléchit trop, qui nous déconnecte du savoir, de l’essence même de notre pouvoir créateur.

Meaning my life, comme vous le savez est lié non seulement au minimalisme matériel, mais à cette reconnexion à l’authenticité qui fait que l’on est qui l’on est à un instant T. Certains pourraient questionner ces multiples activités, ces divergences, et y voir un illogisme, et bien entendu c’est un point de vue. Ceci serait sans compter la perfection de l’univers qui nous entoure, et l’infime part qui est notre vie dans cet espace temps.

Il est parfois essentiel d’effacer l’ardoise, comme un enseignant effacerai le tableau noir pour y mettre de nouvelles informations. As t’il en ce sens effacé le savoir ? l’a t’il fait disparaitre à jamais ? Non, il l’a partagé, transmis, et il l’a en lui. Il en a effacé une trace écrite, afin de pouvoir transmettre de nouvelles informations, et comme la salle est utilisée par un autre enseignant après, une nouvelle source de savoir différente vient sur ce même tableau noir.

L’abondance se trouve en nous et tout autour de nous, et la co-création fait part du processus, tout comme cette divergence. Une abeille va butiner diverses fleurs pour participer à la ruche, et diverses abeilles ont divers rôles, et en ce sens, nous pouvons également butiner, créer, co-créer avec d’autres, et voir un changement et une transformation sur notre processus actuel.

La pression est grande de penser que l’on est essentiel, ou inutile, et toute la panoplie d’entre-deux qui fait que l’on est le héro ou le vilain de notre propre histoire. Jusqu’au jour ou l’on réalise qu’il n’y a rien à faire, ni nul part ou aller pour se réaliser, pour être soi, et pour avancer vers ce “meaning my life”. Car nous sommes déjà la raison de notre présence, sans autre artifice.

Et là, tu dois te dire, il craque… il parle de divergence, d’ajout de compétences, de revirement de chemins pour trouver sa voir, de questionnements, et après il dit qu’il n’y a rien à faire ni nul part ou aller ? C’est quoi ce bordel ?

Eh bien c’est simple, et complexe à la fois, si tant est que simple et complexe soient même quelque chose qui existe réellement. Fais ce que tu ressens, laisse toi porter, sens que tu dois aller quelque part, avec la boule au ventre peut-être, mais si tu y es attiré, il se peut que ça soit une voie royale vers une exploration personnelle. Tu sens que tu as envie d’aller quelque part ? suivre une formation ? écrire à quelqu’un ? Oser envoyer un article à une connaissance virtuelle ?

Tu as le choix de suivre ton instinct ou ta tête, et comme tu n’es pas ta tête, ni ton corps, il se peut que tu te trouves un peu dans des montagnes russes, car c’est l’exploration qui t’était nécessaire pour avancer… et là, en cela, tu peux y trouver ton plaisir, ton adrénaline, cette explosion d’énergie vitale dans tes poumons, ce souffle de vie et de création.

Il t’appartient de te laisser guider, d’oser diverger, de faire les trucs les plus fous, que personne ne comprend, et que toi-même ne comprends pas, afin de t’abandonner à ce qui est sur ta route, ce plan parfait, avec toutes ses imperfections, qui vont faire que ta vie sera une expérience unique, délicieusement fascinante.

Je te partage cela car je suis dans cette divergence, tu t’en doutes peut-être, et je sais que j’intègre des choses et laisse derrière d’autres, car il est temps, elles ont eu leur utilité et seront toujours au service de mon être.

Tant le webdesign, la programmation, le graphisme, la photographie, instructeur de plongée, de fitness, formateur dans tous les domaines ci-dessus, et praticien en hypnose et énergéticien nomade, les amitiés, celles de longue date, d’enfance, en suisse, et celles de voyages en asie, au mexique, en europe, les baléares, les canaries et fuerteventura, maroc, indonésie, et j’en passe. Tant de formes, de liens, de connexions, de gens rencontrés, de magie des instants, tous sont là, servent à la beauté de l’instant.

A toi, qui n’ose pas te laisser porter, j’ai envie de dire, il n’y a qu’un pas, un tout petit pas, le même que tu prendrais avant de monter sur un manège, dans un avion, sauter du plongeoir, ce tout petit pas, vers ce retour à toi, sans artifices, afin de n’être toi, car tu nais toi !

Allez, Salut, et bonne divergence, déviation, pour ta connexion parfaite à toi-même.

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

La peur du manque et le minimalisme

Quoi ? T’es speed ? T’es stressé ? T’es dans tes peurs ? Non, mais sincèrement, t’es sérieux là ? C’est laquelle maintenant ? Ah la peur du manque… bref, tu l’as probablement pas encore identifiée, mais elle se cache derrière bien des choses de notre vie.

Tu savais qu’une des grandes peurs des gens était de finir malades et sans rien, genre sous un pont, seuls à agoniser? Bref, c’est peut-être fondamentalement la peur qui nous incarne le plus souvent, pas toujours sous cette image là, mais de diverses manières.

Un des aspects de minimalife est “meaning my life” et cela veut dire donner un sens à sa vie. Et parfois, c’est le doute, le questionnement. Savoir lâcher ce que l’on a pour ce que l’on pourrait découvrir sur le chemin du futur, et là… vient se déposer sympathiquement et délicatement, la peur du manque.

Tu en as probablement déjà entendu parler de celle là, et souvent elle prend deux formes, soit la radinerie, soit la générosité. Tu t’y attendais pas hein à la générosité ou à la radinerie comme deux faces de la même pièce. Et pourtant, les hyper-généreux sont flippés du manque, ou qu’on puisse penser qu’ils ont peur du manque, alors ils y vont dans tous les sens.

Une des complexités dans l’identification de la peur du manque avec le minimalisme, c’est professionnellement, ou dans le couple également. Bosser comme un acharné, amour du job ou peur du manque ? Sortir régulièrement et payer des verres partout ? Amour de l’autre, ou envie d’être aimé et peur du manque ? Je vous donne quelques exemples mais il y en a pléthore, ça fait juste réfléchir au schmilblick un petit peu.

Ici je suis en transition de vie, en train de questionner sur le nomadisme en Van ou en appartement ici et là en ayant le van également. Prodiguer des soins nomades, ça c’est ok, c’est établi, mais la manière n’est pas encore mise en place totalement.

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que faire ce chemin de Guérisseur Nomade, et Digital Nomade en tant que photographe signifie qu’il est temps pour moi de libérer mon appartement actuel, de vider tous mes biens, et de faire le choix de ce qui compte, ne va pas finir dans un stockage annuel ou dans une cave. Et là, eh bien je peux vous dire que ça semble simple, et pourtant, c’est un aspect qui ne l’est pas.

J’ai vidé des placards, des meubles, je liquide, je donne, je vends (meme si sincèrement, l’emmerdement de vendre a 10 CHF pour le temps passé ne m’amuse plus, je préfère donner à qui en as besoin), et pourtant j’ai encore l’impression d’avoir des tonnes de choses qui ne me servent plus, alors que, je dirai que pour la majorité des gens voyant mes placards vides, ils ne comprendraient pas.

C’est là qu’on voit que les choses nous possèdent. Oui ce ne sont que des meubles, des choses, et pourtant ils sont le lien avec des histoires, des gens, des soirées, des autres parties de qui nous sommes, nos anciens métiers, notre “ancienne vie”, et en cela, vient la complexité. Comme si cette peur du vide, peur du manque, était intégrée à l’humain que nous sommes depuis sa sédentarité il y a des centaines d’années.

Faire un grand saut de ce type, requiert une confiance totale en l’univers, et en notre légitimité, ainsi qu’un accueil du fait que tout est là, et que tout est fluctuant, n’existe que le temps d’un instant ou d’un autre, et pourtant, nous apporte la joie de l’avoir, quand nous l’avons. Pour l’avoir fait à diverses reprises, c’est un challenge intéressant, tout quitter, tout vider, tout vendre, repartir de rien, à multiples reprises, et finalement… être toujours là, avoir des biens qui soutiennent ce que je fais dans ma vie, et profiter pleinement des gens que j’aime, car finalement, n’y a t’il pas que cela qui compte?

Le but de cette manière de vivre sur les termes de “meaning my life” est d’adapter sa vie, ses biens, son environnement, son travail, ses relations, avec amis, famille et proches sans peur du manque, et dans la plus pure expression de son être. Partir, voguer vers d’autres horizons ? oui, mais je ne connais personne, pas de repères, pas d’amis, de choses “connues”… peur du manque ? Intéressant constat, questionnement ouvert, depuis lequel je suis en train d’extraire l’essence de moi-même, tout en me sachant connecté à toutes, tous et toute chose de cet univers.

Et vous, Ou en êtes vous de ces aspects de peur du manque dans votre vie et dans vos projets ou réalisations ? Qu’attendez vous ?

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Minimalife & multi-potentialité

La réflexion derrière minimalife est de réduire les activités, comme vous l’aurez compris depuis un petit moment déjà. C’est en ce sens que la problématique pourrait se poser pour le multi-potentiel être vivant que je suis. Tantôt j’écris sur ce blog, parfois photographe, mon activité en tant que hypnothérapeute et énergéticien prenant l’axe principal professionnel, j’écris de la poésie, passe du temps avec mes proches, aime faire du sport (tranquille ici et là), ce site minimalife, et ne rien faire également. Tout un programme, sacrément minimalife ou minimaliste me direz vous… peut-être, ou pas, finalement… on s’en fout non, ce qui compte… c’est mon essence !

Quid donc de la multi-potentialité que j’applique dans mon minimalisme, et ce minimalife. J’ai cet aspect catalyseur, et conscience que les gens viennent me parler, échanger, me raconter des choses ici et là, s’approcher, et je trouve que c’est une des merveilles de cette idée du minimalisme que j’ai en tête et dans le coeur.

Comment peut on imaginer associer plein d’activités tout en étant minimaliste, et souhaitant avoir une vie faite de sens, de minimalife ?

Eh bien c’est simple… j’applique les mêmes concepts que partout ailleurs. Vous savez, ma méthode 1,2,3 du minimalife ? Eh bien… pour les activités c’est pareil. Je n’ai aucune obligation ni devoir de poursuivre quoi que ce soit, ne serait-ce que parce que je l’ai fait une fois, 10 fois ou mille fois. Toutes ces décisions sur les activités, les rencontres, les moments passés, les professions, ou les biens matériels, sont voués à une apparition et à une disparition.

La complexité parfois ressentie est celle du devoir… cette perception de “je dois continuer”, j’ai commencé, alors je dois finir… comme notre salade dans l’assiette, que j’ai honteusement aujourd’hui souvenir d’avoir forcé ma fille petite, à manger au petit déjeuner… (Je t’offre volontiers la séance hypnose chez un confrère pour dégager ça ma chérie).

Ainsi, pourquoi nous sentons nous forcés à agir, faire, avoir, etc ? alors qu’en fait il n’y a rien à faire, ni à acter pour avoir de l’amour de nous ? La multipotentialité, comme le minimalife, repose sur le concept précis de ce qui est juste et bon pour nous. Pas sur Rien, ni sur énormément. Mais l’essence même de tout cela repose sur nos propres épaules et notre amour de nous, afin de simplement pouvoir dire… là, Ça fait sens, et dans 1 heure, je ne sais pas, mais là oui… et ça ne fais pas sens car je me sens le devoir de le faire pour autrui, mais simplement pour moi.

Cette idée que j’ai du Vanlife, du nomadisme que j’imagine, je là vis pleinement, dans toute sa splendeur, et grâce à cela, j’ai plaisir à ces activités, quand je les fais. Profitant d’aller voir du monde quand je le souhaite, voyager comme je l’ai fait en pleine pandémie, ce qui semble incongru à bien du monde, et pourtant, dans mon monde à moi, là ou j’honore la vie, c’était juste. Qu’importe l’avis d’autrui, sa vision, son prisme, j’exerce ce droit sur ma vie et mon minimalife, par ce biais, libre d’être qui je souhaite être, dans la douceur de l’âme que je suis.

Et vous, les multi-potentiels ? vous-êtes probablement aussi des démarreurs, des motivateurs, des idéalistes utopiques avec les pieds sur terre, doutes, ressentiments, questionnements, et la tête qui tourne dans tous les sens pour tenter de trouver du sens à ce sens qui est le votre, sans dessus dessous, si cela fait sens… pour vous.

Si je puis m’aventurer au travers de mon prisme, à vous suggérer de jouer avec vos envies, de vous amuser, de rire, d’explorer, de vous délester de tout ce qui ne sert plus, même si… peut-être, dans 6 mois vous sentirez le besoin d’acquérir à nouveau… Car ainsi, la vie, la plénitude, l’anti-conformisme au fond de votre être sera accompli, quand bien même la société souhaite des anti-conformistes qui entrent dans le moule.

Alors, pour ma part, j’ai encore à donner, à vendre, à liquider, bien des choses, des rallonges, des livres, quelques meubles, sans avoir un appartement vide bien entendu, mais toutes ces choses qui ne m’apportent plus joie ou besoin actuellement, afin de savoir que, si ça rentre dans un van, ou si je ressens que j’aime avoir ces choses auprès de moi, alors elles font sens.

Une progression, et qui sait, peut-être, juillet, août, en van, en nomade, l’océan, ou qu’il soit, tout en vous guidant ou explorant avec vous, cette pure beauté qu’est la vie.

Et vous ? ça Farte ?

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Revenir après avoir vécu 1 mois en sac à dos

Une fois n’est pas coutume, j’en reviens à cet aspect du minimalisme, acte personnel, bien précis, dans lequel ma quête est de me retrouver avec ce qui est nécessaire sans le superflus. Je reviens d’un mois au Mexique, en mode sac à dos, durant lequel j’ai vécu en minimalisme tout en étant nomade digital en tant qu’hypnothérapeute et photographe.

Durant ce mois, j’ai réalisé tout d’abord que j’avais pris trop d’affaires. Complexe en effet de quitter la suisse avec une température de -10°Celsius et d’arriver dans un pays ou il fait 28°Celsius, et d’avoir les habits adaptés. J’avais donc une veste, un pull, et une paire de pantalons & chaussures qui me seraient inutiles durant 1 mois, soit en tout cas 5kg de choses en trop. Je cherche donc une option légère et efficace, tant habillée que utilitaire pour ce type de vêtements pour des voyages futurs.

J’ai surtout réalisé encore plus que cette quête que j’avais n’étais pas vaine, elle était vraiment présente en moi, et qu’avec ce que j’avais, mis à part peut-être 1 ou 2 objectifs de plus, et 1 ou 2 flashs, soit l’équivalent d’un DuffelBag de plus au grand maximum, me permettraient de vivre partout dans le monde, totalement efficacement, en pratiquant les 2 métiers que j’aime, et en faisant les activités qui me plaisent.

A mon retour, je reviens dans mon appartement, que j’ai déjà commencé à minimaliser depuis quelques années, et depuis cet emménagement en septembre dernier, et je réalise à mon grand Dam que je me sens oppressé par ce que j’ai, toutes ces choses, tant de choses dont je n’ai vraiment pas besoin, qui ne sont pas nécessaires, et pas “meaningful” donc qui ne font pas sens.

C’est ainsi que je reviens par à nouveau -5°Celsius, sous la neige, et que je sais, que ma volonté de vivre de manière minimaliste va m’emporter prochainement vers l’océan, vers la mer. Quelle destination ? Je ne le sais pas… Puerto escondido, vie simple au mexique, puis Zipolite ou j’ai résidé et dont la spécificité est que le lieu est naturiste sur la plage, et très artistes, hippie etc., un univers incroyable dans lequel le minimum est largement suffisant pour tout faire. Mais la nourriture n’y faisait pas pour moi, avec le privilège de l’europe, et de la découverte culinaire des voyages… savoir que grand nombre de mexicains sont sous insuline, 3ème taux de mortalité mondiale sur le diabète ne m’a pas vendu du rêve, malgré la gratitude pour tout ce que j’ai découvert là bas.

Donc ce retour, me vient en mode de souhaiter liquider plus, de vendre encore tout ce qui ne me sert pas, plus, donner à des oeuvres, à des associations, à des gens qui en ont besoin. Réduire mes produits ménagers au minimum, soit je crois 2 à 3 produits au total. liquider tout ce matériel photo dont je ne me sers pas, et me préparer à un départ que je sens imminent, d’ici cet été, à l’exploration des iles, des lieux énergétiques, afin de poursuivre cette vie de thérapeute nomade, minimaliste, tout en restant dans quelque chose bien loin de la paupérisation, suite à une discussion avec un ami.

Car oui, certains voient le minimalisme comme la paupérisation, agir au moindre cout, vivre sur 1$ (façon de parler) mais ce n’est pas ça l’objectif, non, c’est bien de pouvoir faire et agir, librement, détaché du besoin d’attachement matériel.

En suggestion, je ne puis que vous recommander d’explorer la vie en sac à dos, ne serait-ce que chez vous… fermez vos placards, ne gardez que le minimum dont vous avez besoin… pendant 1 mois, et prenez conscience de tout ce qui ne vous est pas utile ou nécessaire durant ce mois, puis prenez une décision ferme quand à ce que vous souhaitez faire par la suite de cette expérience.

Pour moi, elle a été radicale, et lumineuse… je n’ai pas besoin de tout ce que j’ai, et avec la gratitude infinie de l’avoir eu, j’ai envie de permettre à d’autres d’en bénéficier, et de me libérer de tout cela.

Si vous avez des recommandations de lieux, au bord de mer, ou le wifi permet de bosser, et qui sont de magnifiques endroits, des iles, des côtes, ou la chaleur (pas étouffante) y règne, je suis preneur de ces propositions 🙂

D’ici à un nouveau post sur la réflexion minimalife et minimaliste, se retrouver en son centre, en soi, et avancer sur votre vie, je vous souhaite une magnifique journée et vous invite à parcourir le blog, ou à me contacter si vous souhaitez être coachés dans cette démarche tant personnelle, mentale, et éthique que celle du minimalisme.

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Le vide est il plein?

En questionnant l’existence du plein, m’est venue la question du vide, qui n’existe que si il y a son contraire. Qu’en serait il de cette réflexion si le postulat devient : le vide est il plein? Et en ce sens, le plein est il vide ?

Dans cette démarche de minimalisme, afin d’appréhender ma vie sur un aspect différent de celui que j’ai vécu durant 43 ans, il me semble primordial d’aborder l’essence même de la vacuité, du vide, qui n’est pas vide mais void, et rempli au final de sa propre présence.

De ce fait, et je pense que si je ne vous ai pas encore perdu, cela ne va pas tarder, mais si, finalement, l’on se perd dans le vide, n’est pas là qu’on se remplit ? et qu’on réalise la force de notre propre existence ?

C’est pourquoi je me pose aujourd’hui cette question métaphysique que la conscience saura alimenter de la science, ou ne serait-ce simplement par la présence… Mais… mais, mais… si il y a présence… qu’en advient-il du vide ? car qui dit présence dit que le vide n’existe pas, car le vide est toujours plein de quelque chose. ne serait-ce que de vide, de sa propre existence.

Si tant est que l’option de faire le tri serait énergétique et permettrait d’accéder à un nouvel état d’être, que ce soit par l’esprit, par le matérialisme, par la spiritualité ou par toute autre forme… Serait il possible de faire le vide par le plein et le plein par le vide et réciproquement ou inversément ?

est-ce que ceux qui se nourrissent du vide des autres ne sont pas, à leur propre manière, en train de combler un vide par le vide des autres ? et comme deux identiques se repoussent,… vide + vide = plein, nous sommes dans de l’équation mathématique de base, l’addition… ajout de l’un et l’autre, qui au final permettent à deux êtres de se remplir, le temps de ne pas observer le vide avec un regard plein.

L’être se dit humain, afin de donner un genre, peut-être ne se suffit t’il pas à lui-même pour rester dans l’être, et ce besoin de remplir l’être d’autre chose que sa seule présence n’est elle pas simplement un signe de son besoin de se réaliser ? de se ré aliser ? d’exister à nouveau, au travers de l’autre afin de se percevoir, de percevoir son être, son âme, au travers d’un autre prisme ?

A la question de qui êtes vous… Je suis… y a t’il besoin d’ajouter quelconque substantif, qualificatif, descriptif ou énonciatif ? Dans la simplicité de la formule, Je Suis… !

Bien entendu, cela risque de surprendre, de choquer, de créer bon lot d’incompréhensions, mais au final, n’est-ce pas aussi simple que cela ? Je suis ! Si tant est qu’il y ait finalité au sein des dimensions, et que la fin n’est que le début, d’un cercle, d’une boucle, de ce qui est dans tous les plans, n’est on pas, simplement, sans autre ?

Et vous ? Où en êtes vous de votre cheminement sur votre propre minimalife, selon vos propres termes, vos aspirations, et ce lâcher prise permettant la présence dont vous faites honneur au monde par votre existence ?

J’hésitais à balancer “vous avez 3 heures” pour en faire marrer certains… d’autres moins, mais au final, le courage de la feuille blanche n’est il pas aussi exceptionnel que celui de la dépose conséquente de suites hiéroglyphique sur papier (recyclé s’il vous plait).

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Quelle énergie t’empêche d’avancer?

Il y a quelques années, j’avais tendance à liquider ici et là des choses, des biens matériels, mais je ne réalisais pas à quel point l’essence même de la vie est liée à l’énergie. A quel point se bloque t’on? Quelle énergie t’empêche d’avancer toi ?

Personnellement, j’ai mis un temps avant de réaliser cela, et une fois que j’avais compris qu’il était question de fluidité, de liberté, d’ouverture à tout ce qui est possible sans se retrouver conditionné, bloqué, enfermé dans quoi que ce soit comme concept, alors j’ai vraiment pu avancer dans mes projets et dans ma vie.

Le matérialisme est une chose, et la spiritualité ou le professionnalisme en est une autre, nos codes, nos dogmes, différents et pourtant si reliés les uns aux autres. C’est pourquoi j’ai compris l’ultime leçon… celle du non-attachement. celui à quoi que ce soit, à tout ce qui est, avec la gratitude pour leur existence, mais également avec la joie de savoir que, si cela ne me convient plus ou ne m’apporte plus de joie, au fond de moi, alors il est temps pour moi d’avancer.

Clairement, l’idée c’est pas de dire “Tcho ma ou mon chéri(e)” j me casse, mais de poser tous les aspects de ma vie, de nos vies, face au constat que la seule et unique personne qui doit se réaliser, c’est nous et que les autres se réalisent également au travers nous, et nous au travers eux. Ainsi… quand l’on est aligné et qu’on a vu l’énergie (genre j’ai vu de la lumière, je suis entré… ah, c’est çaaaaaaaa).

Je poursuis dont sur ma lancée, de vendre, donner, liquider, avec la méthode simple et efficace du 1, 2, 3 que tu connais déjà bien.

Si tu ne la connais pas, redirige toi sur les pages du site, ou les articles du blog, déjà ça risque de te faire marrer (ou si t’es un peu coincé coincé, c’est ton droit… tu risque de te retrouver piqué(e) mais bon… c’est rare et je t’assure… finalement tout glisse, lentement, délicatement, profondément… le bonheur absolu!)

Alors tu vois, ça se passe au niveau matériel en effet, quand tu vends tes affaires, et que tu vires ce dont tu ne te sers plus, comme j’ai fait et je poursuis actuellement, tu te libères. En faisant cela, tu libères des énergies qui sont bloquées, des énergies un peu léthargiques, comme stagnantes. Ces choses dont tu ne te sert plus sont comme des obstacles à l’énergie que tu peux libérer, pour la réalisation de tes projets.

Ainsi fonctionne l’énergie, toujours en mouvement, et il en va également des choses que tu as chez toi, des relations, des liens, des métiers… si tu gardes ou fais quelque chose à contre-coeur, tu envoie un signal fort… un signal négatif, qui te renverra ce que tu lui transmet. C’est pourquoi il est recommandé de se séparer des objets qui n’ont plus de sens, ou qui proviennent de personnes dont l’énergie ne nous convient pas. P.ex. t’as gardé le pull de ton ex, car il est super confortable, mais vous vous êtes quittés et ne pouvez pas vous encaisser… tu gardes une énergie qui va te bloquer, et t’empêcher d’avancer, comme si t’étais tiré(e) en arrière. Pour ça tu peux commencer par le challenge 30 jours.

Quand au job, souvent il arrive que la zone de confort soit telle qu’il m’était impossible de changer, de faire une transition… de dire… ça, c’est fini, j’ai passé le cap, ce n’est plus ce que je souhaite faire. Et durant cette période de transition, je stagne, ne j’avance pas, je me sens bloqué.

Cependant, une fois que j’avais pigé le concept, j’ai compris qu’il était essentiel de tourner une page, de changer, de faire cette transition pour permettre à quelque chose de nouveau et de plus grand d’exister. Tes compétences existent, ce que tu as appris et acquis, tu les as à vie, tu es capable de les utiliser, transformer, modifier, appliquer à autre chose, de manière transversale, et non plus de manière linéaire.

Alors si toi aussi, tu te questionnes, tu doutes, tu entres parfois dans tes peurs et te dis que non, les “on sait jamais”, ça peut toujours servir, non mais quand même, qu’est ce qu’ils vont dire les parents, amis, mari, femme, famille, et j’en passe… Et Alors ? Et Alors !!! C’est ta vie ou la leur?

Le jour ou j’ai pigé que ma vie était la mienne, et que si j’avais envie de donner des soins énergétiques dans un hamac en bordure d’océan ou sur le haut d’une montagne car l’énergie y est si forte que je m’y sens bien, que ça plaise ou non à Tata Lucette, je m’en contrebat la nouille en coquillette (et pourtant coquillettes, beurre ketchup, putain c’est bon).

Alors toi… quelles énergies te bloquent? quand vas tu franchir le pas de te libérer de tout ce qui te bloque, ce qui te limite, et ce qui fait que tu n’es pas la réalisation de toi pleine et entière ?

C’est parti… maintenant à toi, t’es prêt, t’es un être unique, et c’est ta minimalife que t’as à vivre… go, MEANING MY LIFE mon ami, MEANING MY LIFE ! donnes y du sens.

Si t’as d’autres questions, ou que ça te turlupine, fonce sur le blog, y’a plein d’articles fun sur la vie, le minimalisme, la detox digitale… bref, tu vas déguster avec grand bonheur

comment se libérer des énergies du passé

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Bring Your Own Plate

Ca y’est, il est reparti, et là en plus en anglais, nan mais oh, tu vas te détendre ? Bon ok j’avoue, j’ai juste trouvé monstre moche de dire Prends Ta Propre Assiette, ça sonnait plus classe en anglais… et c’est tout un concept.

Le principe c’est que comme la chambre d’ami pour les amis qui viennent pas dormir, ou qui que ce soit d’autre, pourquoi avoir 16 couverts et set complet, 48 verres, l’argenterie et j’en passe.

J’ai opté pour le principe du BRING YOUR OWN PLATE, ce qui veut simplement dire que j’opte pour un lot de 4 couverts et ensuite les gens sont en mode Bring Your Own Plate.

Pourquoi 4 couverts ? Parce que j’ai 4 places à table, et y’a 2 chaises en plus dans la maison, que je n’ai pas envie de recevoir 30 personnes, j’aime l’aspect intimiste, l’aspect social, celui ou on parle, on s’amuse, on rit, on se pose si on n’a pas envie de parler et on est juste soi, et on découvre l’importance de se libérer l’agenda et réduire nos activités.

L’aspect incroyable de Bring Your Own Plate c’est qu’au départ, ça déstabilise, ça surprend, les gens vont te dire WHAT THE FUCK DUDE ? mais au final, c’est ton choix, c’est ton chez toi, et si t’as envie de ça, qui sont les autres pour promouvoir d’avoir plein de choses en plus ?

C’est comme le coup du stylo, franchement, ou de charger son bureau ou d’avoir rempli son agenda, c’est juste pas possible, alors la cuisine et les armoires, pourquoi t’as vraiment besoin de combler tout ça… pour montrer que tu peux recevoir avec de l’argenterie ? Pour dire que t’as 4 services différents que tu peux sortir aux différentes fêtes ?

y’a toute une réflexion derrière Bring Your Own Plate. Déjà, ça colle au fait que si t’as peu, t’en prends soin et t’as plaisir à les utiliser. En plus si t’es parti pour minimalife, tu sais déjà que t’as besoin de réduire, juste pour te sentir réellement profiter pleinement des choses que tu vas découvrir et vivre.

Alors si toi aussi, t’aime l’idée de te sentir libre, de te libérer de cet aspect matériel des choses sans te sentir bloqué et en mode “couvent”, je te propose de tester ce mode BYOP. Tu peux peut-être commencer par le challenge 30 jours minimalife.

Pour commencer ton BYOP, tu peux prendre des cartons à bananes, et là, tu risques d’avoir besoin de ta cave temporairement. Tu vas y mettre toute ta vaisselle, verres, tasses, et couverts dont tu n’as pas besoin, tout ce qui ne passe pas dans ton set qui va avec tes chaises… t’as 6 chaises, réfléchis quand était la dernière fois que t’as reçu 6 personnes… et tu vas avec le nombre qui colle bien pour toi.

Puis une fois que t’as tout mis en cartons, hop. à la cave… Même si je t’ai proposé d’imaginer que tu n’avais pas de cave, si t’as urgence, tu sais que tu peux y aller, et sinon… donnes toi 3 à 6 mois… si après 6 mois t’as pas touché… Bye Bye Banana Box… ciaooo Bellaaaaa… et t’as réduit, tu t’es libéré de ce qui ne te servait pas en couverts.

Puis, après, il suffit de faire passer le mot à tes potes, tes amis, tes connaissances… si y’a plus que le nombre prévu initialement, bah ils prévoient un sac à dos et prennent leurs trucs avec eux. Je t’assure le Bring your Own Plate ça génère un sujet de discussion, ça va bien faire bouger les trucs, comment virer ses livres, ou faire le tri de ses données numériques par exemple, et tu vas pouvoir embrayer sur d’autres sujets hyper cool en soirée.

Pis si ça ne te suffis pas, je te propose d’aller explorer l’importance du temps, et l’essence même de ce dont on a réellement besoin pour vivre… je sens que tu vas adorer. Il est question d’accepter son vide intérieur, pour mieux l’explorer peut-être, ou simplement parfois de profiter de chaque instant à sa plus belle valeur.

Allez, je te laisse, j’ai encore quelques trucs à filer à Emmaüs ou aux enfants, eux ils aiment bien, encore, ici et là, avoir plein de trucs… ça m’arrange hein… (bon ok j’admet, quand je fais ça et que je leur parle de minimalisme ils me disent parfois qu’ils n’en veulent pas, signe qu’ils ont pigé que mon vieux bordel ne va pas passer entre leurs mains).

les deux émotions minimalife

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Les deux émotions minimalife

Aujourd’hui, j’aimerai que tu imagines que tu as deux émotions qui gouvernent tout ce que tu fais, et ces deux émotions sont liées à un sentiment profond d’existence. La première émotion est la peur, et la seconde est l’amour. Ok, selon ton mode de vie, et le fonctionnement des programmations que tu as mis en place, tout comme moi et comme chacun d’entre nous, ça risque de clasher un peu avec ton quotidien… ou pas !

Alors, qu’en est il de ces deux émotions ? Je commence par celle que chacun tente, au mieux, de cacher, étouffer, celle qui fait mal, blesse, et renferme dans une aigreur, je veux parler de la peur. La peur que l’on a tendance à nommer est celle de la peur de faire des choses, d’agir, mais ce que j’ai découvert depuis ma quête minimalife, c’est que la raison d’être est de pivoter ce que l’on vit de la peur à l’amour. La peur n’est autre que la peur de ne plus exister, de ne pas ETRE ! Peur de mourir, peur de ne pas être aimé, peur du rejet, peur de manquer, peur de se sentir trahi, peur d’être humilié et j’en passe. Tout ce sujet sur ces deux émotions que sont la peur et l’amour nous lient tous.

Quand j’envoie une pique à quelqu’un, ce n’est pas parce qu’il a fait quelque chose qui ne va pas, mais parce que j’ai soit cette peur qu’il pourrait faire un truc que je ne sais pas gérer, ou que je fais cela aux autres inconsciemment, et j’y suis exposé pour mieux apprendre à évoluer en ce sens si je le souhaite.

Si je suis dans l’émotion de la peur, je suis dans le manque, dans le fait que si l’autre ne fait pas ce que je souhaite, je ne suis pas “complet”, et en fais j’aborde ainsi un aspect essentiel, qui est que l’abondance commence à l’intérieur de nous.

Ainsi, j’ai passé par ce stade, et je poursuis mon chemin, quotidiennement, face à diverses situations, des jours mieux que d’autres, et j’avance, en toute harmonie et perfection, car je sais que je n’ai aucun contrôle sur la vie… et toi ? Tu as l’impression que tu peux contrôler la vie ?

De la peur, je m’embarque dans un chemin d’amour. J’aime ce qu’il m’arrive. Tout, intégralement. Parfois c’est dur, parfois ce n’est pas plaisant, les côtés obscurs et sombres n’entrent pas dans l’aspect joie, mais ils sont nécessaires. Un parfait équilibre, des difficultés pour apprécier pleinement le renouveau. Certains prendront ça pour du mysticisme, mais au final, n’est-ce pas que de l’amour de soi que de se dire qu’une certaine situation, une colère, un échange houleux avec la famille est là pour nous enseigner quelque chose ? En cela on peut aimer notre “agresseur” pour ce qu’il nous apporte. Cela ne veut pas dire être d’accord, mais bien se dire que tout part d’un bon sentiment, et des propres programmations de chacun d’entre nous.

Qu’est ce qu’être un bon parent, un bon compagnon, un bon fils ou une bonne fille ? Respecter des codes, des rôles, des actions, des programmations mises en place depuis notre enfance ? Et si cela n’était qu’un moyen de nous ouvrir au fait que tout est totalement juste et bien à sa place ? Que chaque passage nous transcende si on décide de passer ce cap, ce chemin, et que la gratitude qui nous parcours quand l’on touche à l’amour inconditionnel est unique ?

Pour être clair, je suis comme tout le monde, parfois c’est bien, parfois j’en bave, parfois je jubile, parfois je jouis de la vie, et parfois j’ai mes côtés obscurs, ma tristesse, ma peine. L’idée est d’être dans du reFraming émotionnel quotidien. Je remercie ma mère d’être qui elle est, et mon père d’être qui il est, car ils me permettent d’être qui je suis, et d’évoluer vers qui je souhaite être, en transigeant les codes et les rôles établis.

Certes cela bouscule, et cela, j’ai décidé de dire que c’est leur chemin. Si je prends le parti de dire des choses qui sont bonnes pour moi, et pas “mauvaises pour les autres”, sans calcul, sans volonté de réfléchir si c’est mauvais pour eux, mais juste car je le dis d’un sentiment d’amour profond pour moi, et pour ce que je ressens, je ne suis pas dans une peur ou dans une pique envers l’autre. Si il le prend ainsi, et que je lui rappelle simplement régulièrement que rien n’est contre lui mais bien pour moi, petit à petit le reframing se met en place et les situations s’apaisent, car chacun entre dans l’amour de soi.

Si on en croit certaines réflexions, nous serions tous des âmes, c’est un aspect auquel j’apporte une découverte actuellement, et en ce sens, chacun a des expériences à vivre. Etre dans l’amour ne serait il pas de ne pas vouloir contrôler l’expérience des autres, mais de co-créer afin de se retrouver soi dans sa propre expérience, et laisser libre court à l’autre et sa propre création ?

En cela, qu’en dites vous, qu’en penses tu ? Es tu plus dans la peur, ou dans l’abondance et l’amour permettant la santé, le bien-être, et vivre pleinement et intensément chaque once de la vie ?

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Redéfinir la gratitude

T’es grincheux, tout le monde te fais chier, ou des situations te prennent la tête, t’en as marre de ce que font tes amis, ta famille, ton patron, ou autre. Ca peut-être souvent, ou un petit peu, ou parfois sur certaines situations, et sincèrement, parfois t’en prends conscience, parfois pas.

Déjà, la première chose pour se retrouver un peu aligné, c’est de réaliser et de reconnaître que vous êtes parfois grincheux, et que des situations sont hors de votre contrôle. Alors c’est clair, si on veut tout contrôler, ça devient hyper compliqué de vivre pleinement aligné et de manière relaxée.

Donc quel est l’objectif de tout ça ? Pour vivre mieux, et pour se sentir plus libre de toute situation, il est bon d’entrer dans un mode d’acceptation et d’amour. Car oui, tout est amour, et tout est juste pour vous au moment ou cela arrive. Parfois c’est une leçon à apprendre, un changement à adopter, une prise de position. Si quelqu’un vous dérange, ou déclenche une réaction chez vous, c’est votre côté obscur qui ressort, c’est une forme de dissociation de votre propre amour de vous.

La gratitude est une posture que chacun décide de prendre, et aujourd’hui, je décide de travailler plus sur cette observation de la posture que j’adopte. Suis-je en conflit, ou suis-je dans la gratitude de la situation, qui a un objectif unique… me faire comprendre que je suis en séparation avec la vie, et que j’ai à adopter une approche différente, une qui me fait me sentir plus ouvert, plus libre, plus grand que je ne suis.

Toute situation peut-être vue par le prisme de la peur ou de l’amour, et le prisme de la peur est celui de l’égo, le prisme de l’amour est celui de la gratitude. Certains d’entre vous me direz que c’est peut-être débile, car si on est malade, ou on a quelqu’un d’handicapé à la maison, on n’est pas dans le bonheur, c’est triste, difficile, complexe. Et là, je n’ai que l’acceptation en tête. Pouvez vous changer cette situation ? Avez vous le contrôle dessus ? En quoi pouvez vous voir du bon en cela, car vous n’avez pas de contrôle sur le fait que cela arrive ? Et si cette situation était là pour vous apporter un changement profond, et une sincère appréciation de ce que la vie vous enseigne et vous apporte ?

Quand une situation arrive dans notre vie, elle nous apporte forcément quelque chose. Est-ce un reflet de nous, de notre personnalité, de notre perception, de nos valeurs ? Ou est-ce pour nous préparer à ce qui va nous arriver ensuite, car plus on va dans notre obscurité, plus on sait apprécier la vie et sa lumière.

Une profonde introspection est nécessaire, et ce n’est pas facile. Il est temps de nous observer, d’observer nos interactions, nos discussions, nos actions, agissements, mais surtout, de en pas nous blâmer. Si je me blâme, je suis dans le jugement, et pourquoi être dans le jugement d’une situation passée sur laquelle je n’ai plus aucun contrôle, car elle est passée.

Observer, c’est être dans le moment présent, ressentir, percevoir quand on est dans le jugement, ou dans la gratitude, et y voir la peur ou l’amour. Si je me prends la tête avec ma compagne, suis-je dans l’amour, soit de moi, soit d’elle ? Est-ce que je tente d’avoir raison, ou simplement de percevoir que j’ai une chose à développer, pour me sentir plus léger face à cette situation, cette attitude ? Suis-je le reflet de ce qui se passe ? Est ce que je reproche un aspect que j’ai moi-même sur d’autres situations? En quoi ai-je besoin de me reconnecter à moi ?

Vivre dans la gratitude, c’est un état d’esprit, c’est savoir que le matérialisme n’est pas là pour combler le vide d’amour de moi. C’est accepter que m’aimer profondément va me libérer progressivement de tout besoin matériel. Attention, ça ne veut pas dire que je n’aurai pas de désirs, mais je ne serai pas dans un attachement au besoin.

J’apprends à vivre avec gratitude, et à remercier des belles situations, autant que des situations qu’on pourrait considérer comme merdiques, car elles sont là pour me guider vers une version de moi-même que j’apprécie plus, plus légère, plus sincère, plus authentique.

Si toi aussi tu veux être dans la gratitude, voici un petit exercice, et il se base toujours sur le même concept, tu sais, celui du minimalife, hein, meaning my life… oui, toujours les 3 aspects, car on peut les mettre en place sur quasiment tout, pour ne pas dire tout dans notre vie.

  • C’est utile et je l’utilise
  • C’est inutile, je ne m’en sers plus
  • C’est inutile, mais je n’arrive pas encore à m’en séparer

Comme tu le vois, avec ces 3 aspects, tu peux tout mettre en place, car si l’on imagine une situation de vie, et nos réactions. Si elles sont dans notre vie, c’est qu’elles ont eu une utilité auparavant, sinon elles n’auraient pas fini dans nos vies. Mais maintenant… sont elles utiles, inutiles, ou simplement on observe qu’elles sont inutiles mais on n’arrive pas encore à s’en séparer. L’objectif au final est de mettre cette 3ème catégorie dans une des deux autres, soit on la transforme en utile, soit on s’en débarrasse car elle est inutile.

C’est exactement comme si tu t’occupe de ton placard, ou de minimaliser ton bureau, tout fonctionne sur le même concept des 3 choix.

Tant que c’est matériel, tu peux le faire, tu peux poursuivre par tes câbles à trier, ou tu peux te libérer de tes livres, et encore de tout ce que tu as dans ta cave qui traîne depuis des lustres.

mais s’atteler à notre alignement, et notre mode de vie, ainsi qu’à nos émotions bien planquées derrière nos achats et nos besoins d’exister, ça peut sembler tellement plus compliqué, alors que finalement c’est d’une certaine manière très simple. Tout est question d’acceptation, et de mettre en place notre vie selon un concept de contraction du temps.

Une fois que tu t’es bien observé, et que tu es totalement honnête avec toi-même, tu sais, ce truc qui pique bien, qui fait mal, qui montre que t’es vulnérable, et que t’assume que cet aspect là, de toi, il te pose un problème, eh bien là, tu peux aller t’y atteler. Soit en méditation, soit en hypnose, tu peux passer par cette matérialisation du changement. Ton subconscient ou inconscient sait mieux que toi ce que tu es capable de faire, et tu décide de reprogrammer, donc de garder, trier, te débarrasser de tes vieux schémas.

Une fois que tu entres dans cette spirale, spirale positive, tu réalises que tu peux changer, et à chaque petit changement, tu es dans la gratitude de ce que tu observes, et tu poursuis ton tri, tes trois concepts, pour te sentir de plus en plus aligné, entier, centré.

Alors, t’as pigé ? T’es prêt à te faire du bien et à lâcher ce qui ne te sert plus ? les 1, 2, 3 du meaning my life, pour te retrouver en ton centre ? C’est parti… 1, 2, 3 ! A toi… t’es capable, tu es incroyablement merveilleux, et perso je crois en toi, alors fonce !

MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Ta cave n’existe plus

Tu sais, cette petite ou grande cave, celle qui est en bas de ton immeuble, ou de ton galetas, ou ce garage que t’as, ou une cabane de jardin. Aujourd’hui, je te propose de lâcher prise de tout ça, et de t’imaginer, t’imaginer qu’elle n’existe plus, et que tu n’y as plus accès dans 1 semaine.

Chaque espace de stockage doit correspondre à cet aspect de ce questionnement à mon sens, tant spirituellement que matériellement. Je te rappelle le concept, tu le sais déjà certainement si t’as bien lu, et je sais que tu as bien lu, car tu le fais pour toi… et que tu te le permets, car c’est bon pour toi.

  • C’est utile, je l’utilise
  • C’est utile je ne l’utilise pas (donc je m’en débarasse)
  • C’est inutile, je ne l’utilise pas (donc je m’en débarasse)
  • C’est utile, je ne l’utilise pas… MAIS je ne suis pas prêt à m’en débarrasser maintenant

Donc ta cave, ton garage ou autre… Je te propose de tout sortir, ou de te donner un temps d’une semaine (car si on ne donne pas de temps, on ne s’en sépare pas), pour faire ton tri, donner à des oeuvres, vendre sur des sites de seconde main, marketplace sur facebook, filer à des amis et j’en passe… En gros tu vires, tu vires, tu vires !

Ta cave, tu sais, c’est l’endroit ou tout se planque, en gros, imagine que c’est un carton, ou des boîtes, ou des placards, parce que finalement c’est pareil. La fameuse phrase … On va mettre ça à la cave, ça peut toujours servir.

Alors si t’as osé te lancer dans le tri de ton bureau, t’es bien parti.

Je ne sais pas toi, mais si t’as déjà un certain age, tu as peut-être du participer à des déménagements de potes, ou à vider un appartement suite à un décès dans la famille. Et là, tu te retrouves à trier des trucs de partout, cave, grenier, garage, et l’appartement ou la maison complète, et limite tu commence à sentir la tension, et le poids de devoir gérer tout cela. Maintenant, as tu envie de cela pour toi ? D’être cet écureuil qui stocke des noisettes dans 80 arbres “au cas ou”, sauf que c’est pas pour survivre, c’est parce que tu sais pas où ranger ce putain de caquelon, ou ces 5 vélos trop petits des enfants, et j’en passe.

Donc tu as le choix, en fait c’est simple, tu as deux choix, faire ou ne pas faire, et après c’est à toi de te sortir les pouces du cul pour t’y mettre, mais ça, y’a que toi qui peut le faire. Si tu n’y arrives pas, l’hypnose aide, parce que c’est une programmation qui a été ancrée, par ce que tu as vécu… genre tes parents n’avaient pas trop de sous, t’as du serrer la vis, peur du manque… ou j’en passe, mais y’a des trucs qui péclotent.

Alors c’est parti, t’es prêt ? Chaque carton, chaque tiroir, chaque armoire de ta cave, tu la vide, et t’es bien parti pour te sentir plus léger, parce que quand c’est dans la cave, c’est souvent un cache-misère, et tu vaut bien mieux que tout ça, et tu le sais.

Perso j’en suis à garder juste l’administratif à la cave, et j’ai mon matériel de sport que j’utilise selon les saisons. Le reste, je suis en train de vendre, virer, dégager, parce que ça ne me sert pas, et je n’en veux pas. J’ai eu la chance, mais tellement de chance, d’avoir tout cela, d’en profiter pleinement, et maintenant il est temps de passer à autre chose, et mettre en place la vie que je souhaite, sans tout l’aspect “non utile” de ce que j’ai stocké.

La finalité d’une vie n’est pas d’être utile, c’est plus une quête de sens, et le sens pour moi n’est pas le même pour toi, et ça c’est crucial. Trouves ce qui fait sens pour toi, mais questionnes toi sur le fait de pourquoi tu as l’objet. Est-ce pour “te montrer aux autres car tu as quelque chose de cher”, ou est-ce que ça te procure réellement un bonheur, et une sensation de plénitude ?

Alors, c’est parti, de mon côté, j’avance, j’ose me dire “le au cas ou, j’en veux plus”. Et si je dois mettre 10 cartons d’admin à la déchetterie… quelle est la probabilité qu’on me les demande ? Et si j’ai déménagé.. ça peut se perdre, se dégrader, donc on peut demander aux organismes de nous transmettre genre les déclarations d’impôts, les rapports de jugements et les actes officiels, ça coute quelques francs parfois, mais si je dois mettre 200chf un jour sur des documents au lieu de stocker (et devoir retrouver parmi tout ça, 4 feuilles dans 10 a 15 cartons d’admin), mon aspect du trésor du temps est primordial, et passe avant.

Allez, hop, au boulot… enfin au plaisir de te sentir libre et mieux dans ta vie !

>