MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
Les deux émotions minimalife
Aujourd’hui, j’aimerai que tu imagines que tu as deux émotions qui gouvernent tout ce que tu fais, et ces deux émotions sont liées à un sentiment profond d’existence. La première émotion est la peur, et la seconde est l’amour. Ok, selon ton mode de vie, et le fonctionnement des programmations que tu as mis en place, tout comme moi et comme chacun d’entre nous, ça risque de clasher un peu avec ton quotidien… ou pas !
Alors, qu’en est il de ces deux émotions ? Je commence par celle que chacun tente, au mieux, de cacher, étouffer, celle qui fait mal, blesse, et renferme dans une aigreur, je veux parler de la peur. La peur que l’on a tendance à nommer est celle de la peur de faire des choses, d’agir, mais ce que j’ai découvert depuis ma quête minimalife, c’est que la raison d’être est de pivoter ce que l’on vit de la peur à l’amour. La peur n’est autre que la peur de ne plus exister, de ne pas ETRE ! Peur de mourir, peur de ne pas être aimé, peur du rejet, peur de manquer, peur de se sentir trahi, peur d’être humilié et j’en passe. Tout ce sujet sur ces deux émotions que sont la peur et l’amour nous lient tous.
Quand j’envoie une pique à quelqu’un, ce n’est pas parce qu’il a fait quelque chose qui ne va pas, mais parce que j’ai soit cette peur qu’il pourrait faire un truc que je ne sais pas gérer, ou que je fais cela aux autres inconsciemment, et j’y suis exposé pour mieux apprendre à évoluer en ce sens si je le souhaite.
Si je suis dans l’émotion de la peur, je suis dans le manque, dans le fait que si l’autre ne fait pas ce que je souhaite, je ne suis pas “complet”, et en fais j’aborde ainsi un aspect essentiel, qui est que l’abondance commence à l’intérieur de nous.
Ainsi, j’ai passé par ce stade, et je poursuis mon chemin, quotidiennement, face à diverses situations, des jours mieux que d’autres, et j’avance, en toute harmonie et perfection, car je sais que je n’ai aucun contrôle sur la vie… et toi ? Tu as l’impression que tu peux contrôler la vie ?
De la peur, je m’embarque dans un chemin d’amour. J’aime ce qu’il m’arrive. Tout, intégralement. Parfois c’est dur, parfois ce n’est pas plaisant, les côtés obscurs et sombres n’entrent pas dans l’aspect joie, mais ils sont nécessaires. Un parfait équilibre, des difficultés pour apprécier pleinement le renouveau. Certains prendront ça pour du mysticisme, mais au final, n’est-ce pas que de l’amour de soi que de se dire qu’une certaine situation, une colère, un échange houleux avec la famille est là pour nous enseigner quelque chose ? En cela on peut aimer notre “agresseur” pour ce qu’il nous apporte. Cela ne veut pas dire être d’accord, mais bien se dire que tout part d’un bon sentiment, et des propres programmations de chacun d’entre nous.
Qu’est ce qu’être un bon parent, un bon compagnon, un bon fils ou une bonne fille ? Respecter des codes, des rôles, des actions, des programmations mises en place depuis notre enfance ? Et si cela n’était qu’un moyen de nous ouvrir au fait que tout est totalement juste et bien à sa place ? Que chaque passage nous transcende si on décide de passer ce cap, ce chemin, et que la gratitude qui nous parcours quand l’on touche à l’amour inconditionnel est unique ?
Pour être clair, je suis comme tout le monde, parfois c’est bien, parfois j’en bave, parfois je jubile, parfois je jouis de la vie, et parfois j’ai mes côtés obscurs, ma tristesse, ma peine. L’idée est d’être dans du reFraming émotionnel quotidien. Je remercie ma mère d’être qui elle est, et mon père d’être qui il est, car ils me permettent d’être qui je suis, et d’évoluer vers qui je souhaite être, en transigeant les codes et les rôles établis.
Certes cela bouscule, et cela, j’ai décidé de dire que c’est leur chemin. Si je prends le parti de dire des choses qui sont bonnes pour moi, et pas “mauvaises pour les autres”, sans calcul, sans volonté de réfléchir si c’est mauvais pour eux, mais juste car je le dis d’un sentiment d’amour profond pour moi, et pour ce que je ressens, je ne suis pas dans une peur ou dans une pique envers l’autre. Si il le prend ainsi, et que je lui rappelle simplement régulièrement que rien n’est contre lui mais bien pour moi, petit à petit le reframing se met en place et les situations s’apaisent, car chacun entre dans l’amour de soi.
Si on en croit certaines réflexions, nous serions tous des âmes, c’est un aspect auquel j’apporte une découverte actuellement, et en ce sens, chacun a des expériences à vivre. Etre dans l’amour ne serait il pas de ne pas vouloir contrôler l’expérience des autres, mais de co-créer afin de se retrouver soi dans sa propre expérience, et laisser libre court à l’autre et sa propre création ?
En cela, qu’en dites vous, qu’en penses tu ? Es tu plus dans la peur, ou dans l’abondance et l’amour permettant la santé, le bien-être, et vivre pleinement et intensément chaque once de la vie ?