MEANING MY LIFE

Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.

Explorer le vide intérieur

Aujourd’hui je te parle du vide, l’essence même de l’univers. Impertinence qu’est celle de croire que l’on existe réellement sous forme matérielle uniquement. Nous sommes un tout, le grand tout, et dans cela n’est que le vide intersidéral de l’espace entre les champs énerrgétiques. Nous sommes des flux, ça va, ça vient, nous existons par flux interposés dont l’espace n’est autre que la multidimension de nos êtres.

Quand je vous parle aujourd’hui, j’explore le vide, le vide intérieur de la perte de la femme que j’aime sous sa forme physique. Le vide qui n’est autre que l’inexistence de la permanence. Ce vide extérieur, créant un vide intérieur, celui qui n’est comblé que par l’acceptation que nous ne sommes que le vide, et c’est déjà beaucoup, car par le vide existe la matière, existe l’amour, et existe l’âme.

Oh combien de fois parles t’on de méditation, de faire le vide, de se libérer, de faire du tri (parce que ça commence par un stylo hein, rappelez vous) et par cet aspect de se libérer de la matérialité.

Aujourd’hui, depuis 1 mois, je suis confronté aux lois de l’univers, qui m’emportent vers une autre forme de vide, afin d’explorer les recoins de qui je suis, non pas au travers le couple, mon métier, mes possessions, ma famille, mais simplement par cette perception de qui je suis, à l’intérieur.

Cette notion de “qui-suis-je?” qui en devient indécente, tellement quand on passe par l’aspect humain du deuil, le manque physique dévaste, emporte, crée des remous que nul ne comprend que celui qui est passé par là. Il faut agir… rebondir, aller de l’avant, sortir, faire des choses… et si, au final, non, il ne faut rien faire, afin de découvrir que ce vide, cet espace temps digne d’un no-mans land multidimensionnel n’est autre que le chemin, l’expérience ultime de ce qu’est la beauté de la vie.

cette notion de vacuité s’anime encore plus, quand l’on prend conscience que ce ne sont pas les meubles qui vont ramener la femme ou la personne que l’on aime, pas le grille-pain, pas les fringues ou même sa brosse à dent qui tarde à quitter sa place, par besoin de la faire exister encore un peu, au travers ces objets.

Le temps, qu’est ce que le temps ? Einstein et la théorie de la relativité apportait une touche d’interrogation à cela, en rapportant sa relativité. Pour un amoureux, le temps est court quand il faut partir, et long quand on est séparés, et le temps d’un baiser, il s’arrête, tellement l’instant se fige, quand on reste dans le présent.

Quand l’on ressent l’amour, et que l’on ose être vulnérable à se faire toucher par l’amour, on accepte la douleur extrême de la perte physique, car l’on sait, que l’éternité nous est donnée, non pas physiquement, mais dans chaque instant vécu, chaque expression de la vie, chaque tumeur qui n’est autre que l’immortalité rapportée aux cellules. L’humain que je suis fait face à cela, ce minimalisme, et quand l’on dit que chaque chose a son prix, et que l’on demande à quiconque ce qu’ils souhaitent dans la vie, que’n est il du prix qu’ils sont prêts à payer ?

Dois-t’on en déduire que si l’on veut quelque chose, une personne doit partir ? Non, bien entendu que non, car nous n’avons pas de contrôle sur la vie, nous ne contrôlons que nos choix, pas le résultat de nos choix. Et nous n’avons pas le libre arbitre d’avoir le contrôle sur l’expérience de vie de quelqu’un d’autre. Cependant, cet aspect du choix est primordial, car c’est au moment d’atteindre le vide, que nous comprenons l’essence même de ce qui nous a rempli, ce qui a comblé nos blessures, développé l’amour, l’exploration de nos émotions, de nos sens, de nos corps physiques et énergétiques.

Alors si toi aussi, tu souhaites explorer le vide, commence par l’intérieur de toi, débute ce chemin, si c’est juste et bon pour toi, car au moment de franchir, non sans peine, mais avec un tel amour, le cap de la perte physique d’une personne chère à ton coeur, tu sauras que ton âme se retrouve déchirée, en séparation, entre l’être de lumière qu’elle est, et le corps physique dans lequel elle chemine pour faire son expérience.

Mais saches une chose, l’autre être de lumière, celui qui est parti, va bien, en paix, et lui aussi explore d’autres univers, tout comme toi tu le feras quand il sera temps pour toi, et en cela tout est parfait.

Minimalisme, exploration de l’être, chemin de l’âme, parcourir le vide de l’éternité par constriction temporelle, par libération matérielle, par beauté de l’essence même de l’amour inconditionnel.

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