MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
Sensiblement pareil, et pourtant
Il est question d’un départ, l’on pourrait croire à un nouveau départ, ou au même départ, voir à un faux départ, mais de ces trois, il n’en est pourtant rien. Et pourtant, c’est un départ, sensiblement pareil, mais différent.
Voyez vous, dans la quête de ma propre exploration, du fait du minimalisme, qui n’est qu’une piètre excuse pour trouver la raison, le “meaning my life” que j’explore depuis quelques années, et profondément depuis quelques mois.
J’ai débuté par un voyage depuis la suisse, et tout liquidé sur place, afin de partir vivre dans mon dacia duster, et ça, c’était le “grand départ” enfin c’est ce que je croyais.





Quelques mois se sont écoulés, et le temps passé dans mon véhicule était une belle exploration. J’entremêlait des cours de surf, puis de kitesurf, du temps sur la plage, prodiguer des soins énergétiques, et prodiguer des hypnoses à distance et en présence. des soins et séances de thérapie reçues également, et des rencontres humaines magnifiques. Tout cela, sans compter bien entendu les blessures, car la vie avait un plan, quand bien même je n’en avais pas conscience.
Voyez vous, en surfant, j’ai réussi à me casser un orteil 3 fois, oui 3 fois… puis le temps de plage, un autre orteil… 2 fois. Là, j me suis dit, y’a quand même un truc, et j’ai exploré la métamédecine, la réflexion sur les blessures psycho-somatiques, et j’en passe. Puis j me suis dit, j’ai envie de faire du kite-surf, Génial, on est a Fuerteventura, soleil, mer, conditions sublimes, j’y vais… je me lance.
Et si je vous disais que là, au moment ou je commence à bien kiffer le kite, j’écrivais un post après 4.5 mois ici, j me sens bien, je commence à prendre confiance, je me pète un petit doigt, qui n’est pas encore remis, et que 10 jours plus tard je finis dans des rochers avec le kitesurf, et que j’ai la main ouverte totalement, 10 points de suture et actuellement en phase de faire 6 semaines de récupération, rétablissement ?
Ce que ça a fait et changé ? 6 semaines, sans pouvoir se mettre à l’eau, ni aller à la plage pendant 1 mois, alors qu’on vit sur une île bordée de mer, de plages, de gens qui surfent, kitesurf, bodyboard, bronzent… Bin ça bouscule bien la vie qu’on imaginait avoir…
Bref, pour la faire courte, j’ai repris un logement, donc moi, mes sacs à dos, toutes mes affaires, se sont retrouvées dans un logement courte durée, empilés, entassés, car j’ai vidé la voiture entièrement afin de faire un peu de tri en passant.
La violence du retour entre 4 murs est surprenante. Chaleur, pas le son de la mer, pas le vent pour aérer tout le corps, rien de tout cela. Et pourtant, internet, électricité, douches, frigo… plein de commodités. Donc il y a bien entendu des avantages, c’est non négligeable.
Ce que j’en ai appris, mais il m’aura fallu 6 mois quand même… c’est que l’île avait un plan qui n’était pas le fun, surf, kite que j’imaginais. Non, non, car sinon, pourquoi le tout serait allé crescendo ? la casse avançait de plus en plus grave… quid de si je n’avais pas écouté ce signe à la main ouverte ? Je n’en sais rien, personne ne le sait, mais cependant, ce que je constate, c’est que depuis que j’ai décidé de me remettre à mon introspection, mon intériorité, des choses changent en moi, à l’extérieur, et partout.
Puis, s’en est suivi un décès, mon beau-père, départ en Bretagne, il était important pour moi d’y être, passer du temps avec ma belle-famille, les cousins, la cousine d’Isa, les enfants, et du monde sur place, et poursuivre un parcours de deuil que je n’avais pas complété dans le même temps. Un allez-retour qui m’a fait quitter l’île pour la première fois en 6 mois, un choc culturel avec le retour en france, de végétation également avec la verdure et la température, et énergétique, car chaque lieu a sa fréquence.
Je ne vous cache pas que cet allez-retour a été intense, et le retour également, temps de se réadapter à nouveau et faire ce chemin intérieur qui se poursuit le long d’une vie.
Aujourd’hui, il s’agit d’un nouveau saut quantique… car oui, je repars en suisse, mais ça n’est pas sans avoir campérisé mon duster un petit peu à l’aide de Thomas Mercier, un gars topissime sur l’île, aux multiples talents, un mec qui a fait le caméléon, et dont les histoires valent sa déconnade et ses compétences et sa simple présence.





Maintenant, c’est bien joli d’avoir campérisé, mais Olivier, t’en es ou de ton bordel ? Bin euh… j’ai donné un sac de fringues à Marcus pour son sac de frappe de boxe… j’ai viré qq trucs… Oui ok, t’es gentil, mais avec ce que t’as rajouté, t’es comment là ?
Bin à vrai dire, c’est un peu le chaos. J’ai toujours 3 sacs à dos, et j’ai maintenant de quoi organiser, ranger mes affaires dans mon Duster. Ce qui fait que j’ai trié un peu… et j’ai en tout cas 2 sacs dont le contenu ne me sert à rien, oui, à rien. Attaché à moi, là, comme une moule à son filet, et qui ne me sert pas plus que ça.
Tu sais, ce sont des sacs à dos, c’est quand même dingue, certains ont des valises, moi j’ai des sacs à dos, et si on prend la métaphore, elle est sacrément belle, ces sacs à dos, de souvenirs, de choses qu’on a, qu’on garde, qu’on porte, qui nous pèsent et dont on n’est pas prêts à se libérer ?
Bref, je crois que t’as compris le topo. Car même si tu vas chez un thérapeute, ne crois pas qu’il a tout réglé, ça serait un gros menteur égotique. Chacun a son chemin, ses affaires, ses briques et ses sacs à dos ou valises.
Donc l’étape suivante, c’est un retour en suisse, pendant 3 semaines, et une remontée et redescente sur 10 jours chacune, puis… une formation à la kundalini, afin de développer encore un peu plus mes perceptions et sensations, je me réjouis, t’imagine même pas.
Mais en attendant, ce départ est sensiblement pareil, et pourtant… Car j’ai une partie de moi qui ne souhaite pas partir, et une partie qui se réjouis d’y aller. Une part qui retourne en suisse comme on va en vacances, et une qui se dit : “La maison, c’est où?” et c’est ici, je le sens, en tout cas pour quelques temps, à fuerteventura.
Un retour à vivre dans la voiture, après 6 semaines en logement. Mais un retour à plat… et pas en travers, car j’ai équipé correctement. Un retour en été avec grandes températures, du monde en espagne, pas Chill de l’hiver sans personne.
Un retour en 3 étapes, genève, champéry, la Chaux-de-Fonds, ou je me réjouis de revoir ma fille, mes amis, la famille, et plein de gens que j’aime. Un peu comme je le faisais à Majorque, à Noël. Analogie intéressante de ce nouveau parcours, car c’est d’une île que je repars, pour revenir sur la terre ferme, naviguer, voguer à nouveau vers l’inconnu, comme me disais Carine, une amie qui a le mot juste, lors de ma première traversée.
Tout ceci pour te dire que l’inconnu, le renouveau, le nouveau départ, c’est tout le temps, c’est ici, maintenant, demain, hier, c’est chaque seconde. Se délester du passé, non pas du souvenir, mais de l’attache qui empêche d’avancer, afin d’ouvrir la porte à un renouveau. Explorer ton monde intérieur, tes perceptions, ta tristesse, ta joie, tes expressions d’amour, tes émotions, ça n’est jamais vain, et c’est une sublime aventure… c’est toujours un nouveau départ.
Meaning my life, par du minimalisme, par des transitions, des sauts quantiques, des voyages, des rencontres, c’est absolument magique, et si la vie met devant toi ce que tu pense être des obstacles, imagines toi simplement que ce sont juste, si tu étais un oiseau, des embranchements d’un labyrinthe dont toi seul est le héro, et dans lequel tu vas rencontrer de sublimes compagnons de route, certains vont bifurquer, d’autres vont partir, de nouveaux vont entrer, et au final, mis à part cela, un baluchon fera l’affaire au héro voyageur intrépide que tu es.
Allez, j te laisse, je file, suite à la prochaine aventure.