MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
ET SI ON REVENAIT A UNE VIE SANS RESEAUX SOCIAUX?
Voilà, c’est fait. Bon, ça fait un bail que je n’ai pas écris ici, que j’avais délaissé ce projet, ou mes envies d’écrire, pour des réseaux, des gens, des relations, des déménagements, tous aussi inspirants les uns que les autres, tant à la joie qu’au détriment de ma santé, tout a servi son rôle de catalyseur, et ça a bien été le bordel, y’a pas d’autre mot… Mais sincèrement, quel chemin, quelle vie… Plein d’aventures à raconter au coin d’un feu.
Alors aujourd’hui je pose la réflexion et une manière de percevoir nos réseaux sociaux aux antipodes de la vibe 2025. Si on arrêtait tous ces réseaux ? Si la vie avait de revenir en face à face, dans la “vraie” vie?
Tu te demandes peut-être pourquoi je te dis ça, donc voici un peu de mon chemin ces 2 dernières années.
Les réseaux sociaux je les avais quittés en 2015, tous, facebook, instagram, linkedin, pinterest, bref tous ceux sur lesquels j’étais, et je réalisais l’impact, je me sentais libre, bien, au calme, et en même temps, quand je suivais une formation, on me disait… les infos sont sur facebook… mais merde non, un email, c’est la base professionnelle, pas whatsapp, instagram ou facebook. Ceci dit, j’ai tenu.
Puis ma compagne est tombée malade, puis vient le covid, plus de job, changement ou transition d’activité, et accompagnement de fin de vie face au cancer de son côté, elle me recrée un compte pour mon activité de thérapeute (alors que j’avais désactivé mon compte photo).
J’accepte, même si je ne suis pas chaud patate de retourner sur les réseaux. Ceci dit, ils ont eu du bon, j’ai fait la rencontre de ma nouvelle compagne en 2023 via ces réseaux, totalement imprévu, un truc qu’on n’imagine même pas dans les films… bref, on a vécu un truc sincère, complexe, karmique, d’un amour passionnel ou j’ai vécu des émotions et ouvert mon coeur comme jamais, et en même temps, on a pris cher, tous les deux, parce qu’on n’a pas trop su gérer, de part et d’autre, et ça a pris fin en 2024. Des regrets ? si ça n’est qu’on n’a juste pas su faire mieux et réussir cette connexion, et à gérer de prendre soin, tous les deux, non, j’ai une reconnaissance éternelle pour ces moments de vie.
Ensuite, 2024, Retour en suisse, 18 mois ici bientôt, et c’est là que ça devient intéressant la réflexion sur les réseaux sociaux. Car des likes, sur des stories, posts, pro, y’en a eu, de partout, quelques échanges avec des confrères également.
Mais des rencontres in-visu? Qu’en est il du retour à l’humain? De la rencontre autour d’un café, d’une bouffe? Eh bien figurez vous qu’en 18 mois, j’ai été invité ou ai eu chez moi, 3 personnes pour un repas, et pris 4 cafés… oui, au total 7 interactions humaines, sociales, en présence (et on ne parle pas d’intime, de connexion corps à corps hein), on parle de se voir entre potes pour un pot.
Ce que je réalise, c’est que j’ai proposé, souvent, et vu, souvent, de gens dans ma région, et quand je propose de se voir pour un café, j’ai un ouai ça serait top, on se tient au jus… et que dalle.
Donc je peux me regarder et me dire, j’suis un gars chiant, qu’a en plus depuis 18 mois un carcinome cancer de la peau, et que je suis pas forcément drôle tous les jours, ça, clairement.
Et je peux voir aussi que la dépendance à ces réseaux, à publier, à attirer une forme d’attention, à chercher à être vus par X milliers de personnes, c’est vouloir de l’attention au delà de ceux qui comptent, et au détriment de ces gens là.
Ces réseaux ou vous likez des influenceurs, influenceuses, en maillots, ou vous likez de inconnus, et n’envoyez pas un mot à un pote, ces heures passées à scroller, alors que vous n’avez pas le temps pour un café avec des gens qui comptent pour vous, c’est toute une réflexion qu’on a tous à se poser.
Moi également, je me la suis posée, combien de fois n’étais-je pas à l’écoute, combien de fois ai-je perdu tant de temps alors que 2h de scroll, au lieu de 30mn d’un coup de fil pour prendre des nouvelles d’une personne que j’apprécie?
En sachant que tant les algorithmes, le système, est fait pour être dopaminique, et addictif, ils sont conçus pour ça, est-on prêts à quitter ces environnements qui nous séparent tout en se disant sociaux (comme le crédit social hein), pour revenir à l’humain.
Car à se dire, je dois publier, être dans une boucle cyclique de folie pour rester sur des plateformes, tant professionnellement que socialement, n’est-ce pas s’invisibiliser et s’oublier, oublier qui l’on est, au fond?
Nous ne sommes pas des machines, et aujourd’hui plus que jamais, une réflexion s’impose, sur nos utilisations, et sur les données qui sont distribuées à tout va. Sur le temps, sur la réelle amélioration de la vie de chacun de ceux que nous servons de la meilleure des manières.
Pour ma part, j’ai choisi, je quitte, à nouveau, j’ai fermé, désactivé mes comptes, et un compte est là et n’est plus alimenté, il sera fermé également prochainement. Un retour à la connexion, à l’humain, à aller à la rencontre, ici, là, de vous, de moi, de ce tout si subtil et si doux.
Prendre soin, offrir ce que je sais faire, au service de l’humain, par des soins énergétiques, par de la photo, par ce blog sur le minimalisme, et surtout, trouver ce qui nous permet de nous réaligner, c’est le faire “hors réseaux sociaux”, pour vraiment, ressentir, percevoir, et vivre ce qui se passe dans le corps.
Et vous? Qu’en dites vous? Prêts à expérimenter, même en challenge 21 a 28 jours ?