MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
Retour aux Basiques – Meaning my life
La grande réflexion du minimalisme est la réduction, réduire, réduire, trier, et encore réduire pour se sentir mieux, mais au final, n’est-ce pas une quête sans fin, un trou béant que l’on tente de combler à nouveau par une action infinie qu’est celle de vider. Si tant est que cette décision soit saine, et dénuée de toute volonté d’affichage public sur internet, tels blogs, et autres actions, j’en conviens, elle a du sens.
Cette quête de minimalisme, à mon humble avis, cache bien plus que ce qu’il n’y parait, et il ne faudrait pas confondre minimalisme et trouver le sens de la vie. Sens qui n’existe pas inFine, du fait qu’elle a simplement d’être vécue, si j’arrive à en exprimer la profondeur en ce jour.
Quand on trie, on agit, quand on agit, on n’est pas. Donc le minimalisme mènerait t’il à une réflexion plus profonde sur la vie en soit? Intéressante réflexion non?
Si l’on considère que tout est possible, et son contraire également, et que rien n’est faux, ni n’est contraire au contraire de la justesse. Qu’en est il du maximalisme minimal, ou du minimalisme maximal ?
Quel est le but ! Qu’est ce que je cherche? Si d’apparence je minimalise tout en virant mes livres, en toute sincérité j’approfondis. Mais qu’est ce que j’approfondis… le fait de minimaliser? de réduire? Ou serait-ce le fait de puiser au fond de moi faute d’avoir d’autres choses à faire comme j’ai tout viré de chez moi et que franchement, pour tout vous dire, peut-être que je m’emmerde profondément?
C’est une éventualité pour certains bien entendu, et pour ma part, j’ai eu une phase de réflexion, de doute. Je me suis demandé pourquoi je faisais cela, et comme je n’arrivais pas à trouver de réponse, mais que ne pas le faire n’apportait rien de positif non plus, j’ai poursuivi, car je ressentais que c’était cela, simplement que je devais faire.
Franchement. Demain j’embarque un sac à dos, quelques fringues, mon ordi, mon matos photo minimal, mon micro, casque audio, et genre rien de plus que ce qui ne rentre dans mon sac à dos, est-ce que je suis heureux? Je crois même dire que là, tout le matériel n’apporte rien de plus au bonheur intérieur… Car oui Je suis heureux, j’apprécie la présence des gens que j’aime auprès de moi, mais j’apprends à vivre sans leur présence et y trouver joie et bonheur. Leur existence auprès de moi est un cadeau, un présent, un bonus extraordinaire que je sais apprécier aujourd’hui à chaque instant, chose qui n’était pas le cas il y a deux ans de cela.
Il vient par phases ce bonheur, avec des doutes, des questionnements, mais ces derniers sont plus quand à mon décalage total face à la société que ce que je ressens intérieurement. Ai-je besoin de tout cela pour vivre heureux, non, j’ai trié mes cables, et bien d’autres choses ? Ai-je besoin d’une grande maison, remplie jusqu’à la lie? Non !
Il m’aura fallu du temps, plus que certains, moins que d’autres, mais finalement ça je m’en contre-fiche, car l’objectif n’est pas d’avoir la plus longue, ou la liste la plus courte de choses en sa possession. C’est juste d’être juste envers moi-même, aujourd’hui, maintenant.
Cependant je dois avouer que j’aime l’idée d’un Sauna ou Jacuzzi, ça oui… c’est pas méga minimaliste, quoi que, on y est nu, mais on s’y sent bien, donc oui c’est minimaliste. Mais mis à part ça, ce qui m’anime de plus en plus, c’est de ressentir ce calme intérieur, cette idée que tout arrive pour une raison, et que je n’ai simplement pas à m’en faire.
Le retour aux basiques c’est cela, c’est du minimalisme pour la vie et les activités. C’est cette envie de faire, ou de ne rien faire, et d’accepter cela, sans complexe, sans attentes. L’autre a envie de faire et j’ai pas envie? Qu’il fasse, c’est ok. Il n’a pas à se forcer à ne pas faire pour moi, et réciproquement.
Pour ma part, Je poursuis ma révolution intérieure, Après avoir appris le Reiki et pratiqué, j’ai poursuivi avec L’E.F.T. et en ce sens j’ai couru après un objectif, sans minimalisme. Chaque chose, quand je le sens, je tente de le faire. Ce n’est pas toujours facile, et ça doit bien entendu s’adapter au reality check, et à l’approbation des autres, car nous sommes connectés. Tout se fait, et peut se faire, tant que chacun est consentant, la vie est ainsi faite.
Aujourd’hui, si je décide de ne rien faire, c’est juste, si je décide d’être actif, c’est juste aussi. Mais chaque acte est ressenti (constatez que je n’utilise pas le terme pensé ou réfléchi), il est RESSENTI. Soit il m’apporte de la joie, soit une tension intérieure.
Faites aujourd’hui ce qui vous apporte de la joie, et réduisez, offrez vous le temps de savourer ce qui vous apporte de la joie. En réduisant ce que vous faites, vous vous rapprocherez de ce qui fait intimement partie de vous, et ce qui est une approbation extérieure.