MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
QUAND PEU SEMBLE DEJA TROP, DECONSTRUCTION INTERNE
Dans le processus du minimalisme, et du retour à prendre conscience de ses envies, donc des “en vie”, il est intéressant de questionner notre rapport aux biens, aux possessions. Comme vous le savez depuis un moment, c’est un peu le sujet de ce blog. Cependant, le sujet va plus loin que cela, il va creuser l’essence de qui l’on est, quand, au fond, il n’y a plus rien et que l’on est en partie déconstruit de qui l’on était. A quel moment Peu semble déjà trop.
Notre rapport aux biens matériels
Un aspect initial est notre rapport à la matérialité, aux biens matériels, et à la création de notre propre identité. Sommes nous qui nous sommes grâce à nos biens, nos possessions, notre voiture, notre compte en banque, notre métier et bien plus encore ?
Questionnons nous ensemble sur ce thème et sur l’évolution que l’on peut s’apporter par une dissolution de cette existence ou de cette identité basée sur des biens.
En vacances, ou en week-end, en randonnée, pic-nic, ou au bord du lac ou mer, il n’y a rien, le contenu d’un sac à dos, et pourtant, que ce soit seul face à l’immensité de la nature, ou en groupe, la qualité du lien, du moment, des échanges ou du silence nous apportent cet aspect nourricier nécessaire.
Une fois rentré chez soi, reconnexion à cette autre identité, celle des biens matériels, de notre existence, nous retournons à une forme de “metro, boulot, dodo”.
Et si, dans un cheminement existentiel, il y avait un autre moyen de se reconnecter au rien, à la non-identité, afin de déployer les 360° de qui nous sommes, et de percevoir, une forme de renouveau inaccessible lorsque nous sommes entourés de biens ?
Un processus de Detox sur tous les plans
Une detox n’est pas forcément une transition amusante, et pourtant elle est nécessaire. On parle de crise de guérison, de cheminement à soi, de déconstruction. Dans ces phases de déconstruction pour séparer nos identités de qui nous sommes, il est essentiel de comprendre que pour avancer, il est bon de vider, et pour vider, nous allons nous confronter à tout ce que nous ne souhaitons plus, afin de pouvoir le laisser partir, s’en libérer.
Ca pique parfois, même souvent. En se libérant de mes biens matériels, j’ai été confronté à la peur du manque, à la peur de ne pas avoir assez, et pourtant là, cela fait 6 semaines que je vis dans mon Dacia Duster, et des 4 sacs à dos et la table de massage, j’ai utilisé l’équivalent d’un seul sac à dos.
Au départ pas évident, puis dans les discussions, dire qu’on vit dans sa voiture, que vont penser les gens, s’imaginer, et finalement, réaliser que j’en ai absolument rien à foutre, et que je me retrouve à faire les choses que j’ai envie. à mon rythme.
En gros, mon envie, c’est de me connecter à la joie de prodiguer des soins, apprendre à surfer, vivre et me déplacer proche de la mer, surfer et être dans une simplicité totalement décomplexée, et me reconnecter aux gens, rencontres, qui viennent à moi naturellement, et créer ce projet philantropique essentiel à une évolution personnelle et du monde (à mes yeux).
Je me retrouve donc à prendre conscience que là, sur mes 4 sacs à dos, je n’utilise que l’équivalent d’un seul sac, un duffelbag. Incluant mes vêtements, ordinateur, micro, matériel de soins, appareil photo, et de la lecture ainsi qu’un journal.
Detox Digitale également
J’ai également pris le parti de repartir temporairement des réseaux, les comptes sont là, les publications automatisées ou publiées par d’autres, et je garde un canal différent. Telegram, pour poster quand j’ai envie, à mon rythme, à ma sauce, humainement, et aller à la rencontre de l’humain.
Cette detox est fascinante car elle offre une perspective différente, à nouveau, la peur du manque. poster, publier, écrire, régulièrement, jouer des algorithmes, et pourquoi ? La peur du manque… Eh oui, elle revient, car sans cela, on ne vends pas, on n’est pas vus, on n’existe pas… Sincèrement, comment faisaient les entreprises pendant 100 ans avant Internet, je me demande, vraiment, c’est stupéfiant, le monde devait être au chômage, tous ces bons à rien qui regardaient les vaches dans les champs sans travailler, bien entendu j’en ris, c’est ironique vous l’aurez compris.
Reconnexion au corps
Le corps est notre véhicule, et se reconnecter à nos sensations, à nos perceptions, à notre véhicule, et apprendre à l’aimer pour ce qu’il est, et pas pour ce qu’on aimerait qu’il soit. Cesser de se questionner sur notre poids, notre apparence, le fait de devoir le transformer pour qu’il soit aimable.
C’est en allant régulièrement bronzer, me laver, et me promener, totalement nu, sur des plages naturistes que j’ai exploré cette reconnexion au corps. Aussi surprenant que ce soit, des gens habillés et nus s’y promènent, et au départ, à nouveau, cet ego, ce mental qui vient en disant… que vont ils penser, un gars de 47 ans, célibataire, se promenant sur une plage, tout nu, ça doit être un pervers, un tordu. Tous ces questionnements permettant de transformer le corps et notre perception au corps en réalisant qu’on est nés nus, que gamins on était souvent nus à la plage, que c’était ok, et que soudain, le corps a été sexualisé, à un tel point que la nudité pour la nudité n’est plus acceptable, elle est sacrifiée sur l’autel du puritanisme, et de la peur d’être soi, sans artifices, sans fringues, sans choses, sans métier, sans rien… juste de la peau, et soi-même.
Face à face avec la réalité, à oser demander qu’on me mette de la crème dans le dos car je n’y arrive pas, faute à la souplesse actuelle, et un refus d’un groupe, comme si j’étais un gros tordu, et derrière, un vieux monsieur, puis un autre jour un jeune, dont la compagne était à côté, m’ont aidé aisément, sans autre questionnement que… ça cogne le soleil, c’est important de se protéger.
Que faire ensuite ?
Cela dépends de chacun, personnellement, j’ai cette envie de tout vider de mon fourgon Duster, et de refaire un passage complet de ces 4 sacs à dos, aller donner ce qui était important il y a 6 semaines et qui ne l’est plus. Sachant que si j’en ai besoin, l’univers fournira, la matière est disponible, et accessible.
C’est sur cette exploration que je vous laisse aujourd’hui, jour ou je vais m’offrir une planche de Surf, car oui j’ajoute des choses qui font sens, meaning my life n’est pas ne rien avoir du tout, mais avoir des choses qui font sens à un moment donné, pour se reconnecter à une forme de vie différente, et ainsi, dans la joie, je pourrais soutenir encore plus tous les projets que j’ai en tête, afin de vous apporter simplement un déclic, une étincelle… une EN VIE !
En explorant encore plus en profondeur l’art du rien, de me reconnecter à surfer, à découvrir des muscles de mon corps que je n’avais pas connu depuis longtemps, à explorer de nouvelles sensations, à revenir à l’échec, ou plutôt à chaque étape de réussite qui se construit pas à pas, j’intègre encore plus profondément que la vie n’est pas du tout ce qui nous est vendu par les médias, la presse, le monde, mais revient à la pureté de l’intention et à la volonté d’être au service d’autrui, en se connectant à sa joie profonde.
La suite, c’est la philantropie, c’est mélanger les gens, les genres, les statuts sociaux, les rangs et les rôles, et permettre à chacun de revenir à l’essence de soi, dans une déconnexion à toute forme d’identité, le temps d’une semaine, de workshops, oser affronter ses doutes, ses peurs, ses craintes, ses projets et revoir sa vie depuis un autre point de vue, une nouvelle part d’exploration de son être.
Ainsi, en vous disant, à bientôt, je vous laisse mûrir cette réflexion en vous, en votre être, sur cette joie ne dépendant de rien d’autre que vous, intérieurement, libérée de tout code, dogme, désir d’autrui de vous voir comme cela leur plairait, au détriment de qui vous souhaitez être, car cela vient piquer leurs propres blessures, celles de l’Âme, venue apprendre sur ce chemin.