MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
L’indécente liberté du vide
As tu déjà observé ton personnage, ton avatar personnel, ne je parle pas de celui de meta, ni ta petite figurine numérique, mais le personnage que tu incarnes, et de quelle manière ce dernier, par la plénitude, et sa complexité, peut potentiellement t’empêcher d’aller explorer ta propre liberté, cette indécente liberté du vide.
Suite à une phase intéressante d’exposition fin juillet, face à des accidents, la mort d’un proche, une remontée administrative en suisse, je n’avais pas de plan, et j’ai fait face à cette complexe et magnifique exploration du vide.
Quand je vous parle de minimalisme, et que, depuis le temps, vous comprenez qu’il est question ici de se reconnecter à un sens profond, plus que de vider matériellement, même si pour moi, tout ceci va de paire.
Après avoir fait 3500 kilomètres en voiture, remonté toute la côte espagnole, et passé 3 semaines en suisse, j’ai pu profiter d’une mise en pratique directe et immédiate. Par la liquidation de la maison d’enfance, et d’accepter ce cheminement, ce deuil, et en même temps prendre le temps de gérer la gratitude, d’avoir pu y vivre pendant des années, d’avoir ri, aimé, festoyé, fait l’amour dans ce lieu, et bien plus encore.
Par divers déplacements, je me suis reconnecté aux lieux qui m’étaient chers, importants, j’ai pu recréer des souvenirs, libérer d’anciens schémas, d’autres connexions, et me retrouver à nouveau face à moi-même, tout en profitant de m’occuper de gardienner une maison, promener un chien, voir du monde, et faire du vide en même temps.
Parti d’espagne avec mes 4 à 5 sacs à dos, ma table de massage, j’ai ensuite procédé à laisser être, laisser vivre, remercier chaque bien que je laissais à nouveau aller, avec gratitude et amour.
Divers objets sont dans des lieux ou ils pourraient revenir à moi, ou pas, la vie dira, mais par ce processus, j’ai réduit à littéralement 2.5 sacs à dos, affaires de cuisine de la voiture inclus.
Parfois, en me lisant, je trouve ça ridicule, et en même temps, je sens une profonde libération, car dans ce cheminement, j’ai laissé aussi l’énergie des objets, afin de vibrer une nouvelle fréquence.
Parti de suisse délesté et léger, j’avais le coeur lourd, la réflexion de vivre dans la voiture à nouveau, un cheminement différent cette fois-ci car je n’avais pas d’intuition d’ou j’allais après avoir suivi cette formation et exploration dans les soins énergétiques et l’hypnose, grâce au Protocole Simpson et aux activations de Kundalini Shaktipat.
Finalement, après Valencia en Espagne, j’ai eu mon illumination, IBIZA, et j’y suis allé, petit à petit, pas à pas, à me retrouver connecté aux énergies puissantes de l’île. Aux rencontres surprenantes, entre un des anciens bras droits de Tony Robbins, des personnes aux talents de chamans, des lieux énergétiques, des discussions en puissance et en révélation de soi, des connexions et rencontres avec des amis ou nouvelles connaissances.
J’ai réalisé que chaque objet, chaque rencontre, chaque element, connecte encore les points, et me mène à une indécente liberté. Aujourd’hui, pénurie d’essence mis à part, je peux aller ou je veux, comme je veux, libre, en offrande à la vie, aux énergies, aux rencontres, à moi-même en profondeur, afin d’explorer encore plus mes perceptions et découvrir les tréfonds de mon cheminement nomade.
Certes, tout n’est pas rose tout le temps, parfois c’est mal dormir, c’est aussi parfois se faire piquer par les moustiques et j’en passe, se trouver un lieu a 2h du matin, ne pas se doucher qq jours, et finalement… est-ce important ? dans la grandeur de l’existence et la puissance des fréquences vibratoires qui nous entourent.
Je vois ces transitions, ces transformations, la présence de plus en plus active, être là, ici et maintenant, en explorant une dissolution, accédant à un vide extérieur, et intérieur, permettant, par résonnance, au chaos de la création de se reconstruire.
Indécent certainement, dans une société qui codifie, met en groupes, qualifie tout, insère la peur, crée du conditionnement de tentative d’exploration d’une perfection, digne de science fiction, la folie de l’inaccessible n’étant qu’à un pas, celui que chacun tente de franchir, en oubliant que la vie est, dans sa pure expression, la parfaite incarnation de l’imperfection qui fait qu’elle rend l’amour et chaque instant si beau.
Soyons indécents, soyons décadents, soyons libres, libérons nous, de ces réseaux, de ces attaches qui ne font plus sens, de la culpabilité, afin de pouvoir, comme l’eau, être fluide, tout en étant force et puissance.
L’amour est tout autour de nous, tant dans le vide que dans le plein, c’est notre expression, avec notre énergie sexuelle et de création (oui je sais, le cul, l’énergie sexuelle est un tabou) alors que non, il ne s’agit pas de baiser et d’orgies à tout va, il s’agit de se reconnecter à cette énergie qui crée, bien loin du besoin charnel, dans lequel il peut également s’incarner, c’est l’explosion de la création de l’univers dont nous parlons, dans le vide que nous explorons afin de le remplir.
Aujourd’hui, en naviguant mon Duster vers Es Vedra, un rocher hyper énergétique de Ibiza, j’ai ressenti le calme, puissance, apaisement, et une fusion au tout… besoin de rien, présent, complet, et en même temps inexistant, au micron dimensionnel de l’existence, et c’était, sincèrement, délicieusement bon.
En allant de lieu en lieu, explorer le fait de n’être rien, ni plus, ni moins, et d’avancer avec cela afin de s’explorer, ses schémas, ses codes, dogmes, et sa matérialité, tout en couches superposées telles l’ascension d’une montagne ou la découverte d’une petite poupée dans les poupées russes.
Des montagnes russes, ca remue, tant on monte haut, on descend bas, et pourtant, j’en redemande, car je ne sais même plus comment le moi d’il y a 5 ans agissait ou fonctionnait, constat intéressant soulevé par mon amie et confrère anne Yvonne Racine lors d’une discussion.
C’est assez surprenant, la découverte de nouvelles couches de conscience dissolvant totalement les autres, et dont il ne sert à rien de tenter de les retrouver, car elles ne sont plus.
Et vous, comment percevez vous le vide, et cette belle indécence ?