MEANING MY LIFE
Vivre en mode minimaliste, simplement, facilement, sans complexe.
Le minimalisme quand tu déménages
Alors toi aussi t’es minimaliste, ou enfin t’as envie de le devenir peut-être, et tu te dis que t’as bien commencé, comme j’ai fait y’a quelques années, tu te sens prêt, t’as pas grand chose, t’as fait du tri, et c’est bon… là c’est clair, t’es bien, t’es aligné avec ton minimalisme… et tu déménages !
Eh bin je sais pas toi, mais j’ai beau être dans cet axe minimaliste, bin j’en ai du bordel, y’a pas à dire. Bon ok, j’ai passé par une période qui me montre que là, j’ai pas que mes affaires dans ce qui est minimalife et minimaliste, y’a aussi celles de ma compagne, du couple, et un appartement à vider, et le tout, en 13 jours maximum d’ici au 31 août 2020.
C’est là que je vois tout ce qu’on a amassé, pas que dans le bureau, mais aussi dans la cuisine, l’administratif, les loisirs et sorties, et partout en fait, des petits trucs qui montrent qu’on a ajouté, stocké, pris, petit à petit, insidieusement, et qu’il serait de bon ton de m’en séparer, ou de décider de les garder, parce qu’ils comptent émotionnellement pour moi encore un peu.
Après, la grande question est, qu’est ce qu’on en fait ? L’idée de base serait de faire une vente, de photographier chaque article et d’en retirer quelque chose, ou peut-être simplement d’aller en loi de l’attraction et de décider que finalement, on file tout, et l’univers se chargera du reste pour nous et pour les autres.
L’importance d’un déménagement est dans l’action, et dans la pensée. La problématique de certains c’est de tout prendre, et ensuite de trier, ça finit donc à la cave, au grenier, au garage, et dans des placards car l’effort de trier est encore plus intense après un déménagement qu’avant.
J’ai donc un choix, soit je vire, ce que j’ai déjà fait il y a 8 mois quand on est venus ici, mais j’ai fait ma part, et pas celle de la famille, et maintenant que je dois voir la vie pour moi, à vivre seul, ma compagne étant décédée en juin, soit je garde, et je dois me taper des allez-retours de dingue avec mes cartons, et tout mon bordel, au lieu de me dire que ça fait un trajet déchetterie, poubelle, ou emmaüs pour m’en séparer.
Bien entendu, tu lis ça et peut-être que ça résonne, mais une chose est certaine, y’a du job, ptet pas pour toi mais pour moi, dans mon minimalisme, y’a encore du job, bien du job, et j’en ai conscience, comme tout le monde probablement.
Maintenant je fais quoi ? Bin j’applique la méthode des 1,2,3. Car je dois me rendre à l’évidence, c’est pas encore dégagé. Mais un truc super intéressant que j’ai réalisé c’est qu’on a tous, au fond de nous, cette peur du manque, cette peur de ne pas avoir assez, d’avoir besoin “au cas ou”. Les papiers, classeurs et j’en passe qui sont dans la cave à gérer (ou à foutre à la poubelle… t’inquiète si t’en as besoin, mis à part les trucs juridiques… je pense que t’as moyen de les récupérer moyennant un sou ou deux)
Et c’est là que j’ajoute à ma manière de fonctionner, de l’hypnose… dingue ouai, de l’hypnose… Parce que la vérité est que le manque est une programmation, un truc inconscient contre lequel je ne peux pas lutter si je ne m’y attelle pas de manière inconsciente. Parce que si j’ai genre 4 couverts et pas assez pour des potes, bah ils apporteront les leurs et ça sera super, ça sera différent, et ça sera assez moi, sans me prendre la tête sur ce que j’ai chez moi.
Alors si toi aussi, t’es parti pour gérer, trier, vider, et faire un déménagement, que t’as envie de débuter ou de poursuivre ton minimalisme, commence petit à petit, mais fais le AVANT, car après, ça sera encore plus chiant, et t’auras juste envie de profiter pleinement de ton nouvel appartement, ou ta maison, ton mobile-home ou camping-car et être bien, à ne pas te poser de questions sur toutes ces choses matérielles qui au final te retiennent… et on dirait pas, mais c’est hallucinant comme ça nous retient.
Allez, bon déménagement, bon minimalisme, et belle quête à toi 🙂